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Samedi dernier, au stade du 4 août de Ouagadougou, au Burkina Faso, ce fut réellement la consécration du Sénégal, plus de 25 ans après sa première participation à cette fête du 7e art. En effet, le réalisateur Alain Gomis a reçu l’Etalon d’or de Yennenga, le trophée le plus prestigieux du Cinéma africain, des mains du Président burkinabè Blaise Compaoré. Devant près de 15.000 spectateurs, la présidente du jury long-métrage a annoncé que le film avait fait l’unanimité au sein du jury.
Après avoir reçu le trophée en plus d’un chèque de 10 millions de Francs Cfa, Alain Gomis très ému, a rendu hommage au défunt cinéaste, Djibril Diop Mambety. «Il a été mon maître» a-t-il ajouté, avant de remercier Moussa Touré, qui l’a «toujours accompagné, conseillé et soutenu». Il a également eu une pensée pour le réalisateur burkinabè Idrissa Ouédraogo, qui lui a offert son premier contrat en tant que jeune réalisateur et tous les acteurs de son film. «Moi qui suis fait de morceaux de Guinée-Bissau, de France, de Sénégal, je suis très heureux et très fier de pouvoir apporter le premier Etalon d’or au Sénégal», a lancé Alain Gomis, qui avait été révélé par «L’Afrance», film sorti en salle en 2001. «La richesse du Cinéma africain, aujourd’hui, c’est sa diversité», a-t-il encore soutenu.
Tey (Aujourd’hui), de Alain Gomis est une belle œuvre filmique et philosophique qui raconte la dernière journée d’un homme qui sait qu’il va mourir et qui erre dans Dakar. Le héros est interprété par l’Américain Saul Williams, acteur et surtout musicien venu du hip hop et connu pour sa verve de slameur. Son rôle quasi mutique dans le scénario lui a valu le prix de la meilleure interprétation masculine. Lui rendant hommage sur la tribune du Fespaco, Alain Gomis a estimé qu’il serait intéressant de mettre plus en avant les acteurs et comédiens africains. L’actrice franco-sénégalaise Aïssa Maïga tient également l’un des rôles principaux dans Tey.
Outre Alain Gomis, Moussa Touré dont le film a raflé de nombreuses distinctions aussi bien en prix spéciaux qu’à la cérémonie de clôture du Fespaco 2013, a également obtenu l’Etalon de Bronze. Le jury a salué, «la simplicité, l’efficacité à traiter avec facilité l’épineux problème de l’émigration et emporter le cinéphile dans La pirogue». Auparavant, ce film a reçu les trophées des Etats Unis d’Amérique (5millions de francs) et le prix Cedeao (10 000 dollars). Moussa Touré a dédié ces distinctions à Ousmane Sembène, Djibril Diop Mambety, Ababacar Samb, Gaston Kaboré, ainsi qu’à sa mère qui lui a permis de faire du cinéma. Il a également pensé à «la jeunesse sénégalaise et la jeunesse africaine».
Djamila Sahraoui décroche l’étalon d’argent
L’Etalon d’argent a été décerné à «Yema» de Djamila Sahraoui (Algérie), présenté par la présidente du grand jury, la réalisatrice française Euzhan Palcy, comme une «tragédie antique et contemporaine», sur une famille brisée par un attentat terroriste. La cinéaste algérienne, qui tient le rôle principal, était extrêmement émue au moment de recevoir sa récompense pour ce film. En clôturant cette 23e édition du Fespaco, le délégué général a annoncé que l’Etalon d’or de Yennenga, dès l’édition prochaine, verra son enveloppe doublée et portée à 20 millions de francs Cfa.
Lequotidien.sn
Après avoir reçu le trophée en plus d’un chèque de 10 millions de Francs Cfa, Alain Gomis très ému, a rendu hommage au défunt cinéaste, Djibril Diop Mambety. «Il a été mon maître» a-t-il ajouté, avant de remercier Moussa Touré, qui l’a «toujours accompagné, conseillé et soutenu». Il a également eu une pensée pour le réalisateur burkinabè Idrissa Ouédraogo, qui lui a offert son premier contrat en tant que jeune réalisateur et tous les acteurs de son film. «Moi qui suis fait de morceaux de Guinée-Bissau, de France, de Sénégal, je suis très heureux et très fier de pouvoir apporter le premier Etalon d’or au Sénégal», a lancé Alain Gomis, qui avait été révélé par «L’Afrance», film sorti en salle en 2001. «La richesse du Cinéma africain, aujourd’hui, c’est sa diversité», a-t-il encore soutenu.
Tey (Aujourd’hui), de Alain Gomis est une belle œuvre filmique et philosophique qui raconte la dernière journée d’un homme qui sait qu’il va mourir et qui erre dans Dakar. Le héros est interprété par l’Américain Saul Williams, acteur et surtout musicien venu du hip hop et connu pour sa verve de slameur. Son rôle quasi mutique dans le scénario lui a valu le prix de la meilleure interprétation masculine. Lui rendant hommage sur la tribune du Fespaco, Alain Gomis a estimé qu’il serait intéressant de mettre plus en avant les acteurs et comédiens africains. L’actrice franco-sénégalaise Aïssa Maïga tient également l’un des rôles principaux dans Tey.
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