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Depuis, les commentaires vont bon train. Les conjectures sur les vraies raisons qui ont poussé le futur ex-chef de l’État gambien à respecter le verdict des urnes, aussi.
En vérité, Jammeh a agi moins par fair-play que parce qu’il n’avait pas le choix. Jeudi 1 décembre vers 22 heures, sept heures après la fermeture des bureaux de vote, il tente à plusieurs reprises de joindre le président de la commission électorale pour avoir les premières tendances. En vain. Ce dernier, croit savoir une source gambienne, se gardait de la prendre sans doute pour éviter d’être influencé.
Jammeh réussit finalement à le joindre en passant par le ministre de l’Intérieur. L’organisateur des élections lui fait comprendre que les carottes étaient cuites et qu’il comptait donner les résultats le lendemain, après la prière de la mi-journée.
Le jour j, Jammeh et le ministre de l’Intérieur tentent à plusieurs reprises d’entrer en contact avec le patron de la commission électorale. Ce dernier ne se signale pas. Comprenant que la victoire de Barrow allait être proclamée, le président sortant prend les devants ; il appelle son adversaire et le félicite.
Jammeh était donc forcé d’être fair-play. D’autant que, confie un membre des services de renseignements gambiens, « une force expéditionnaire actionnée par la communauté internationale était prête à remettre le pouvoir au vainqueur », comme en Côte d’Ivoire en 2010.
La même source est catégorique : « Je suis convaincu que si le Président Jammeh savait que le peuple allait voter massivement pour Adama Barrow, il n'aurait jamais organisé des élections transparentes car il tenait vraiment à son pouvoir. »
(Le Témoin)
En vérité, Jammeh a agi moins par fair-play que parce qu’il n’avait pas le choix. Jeudi 1 décembre vers 22 heures, sept heures après la fermeture des bureaux de vote, il tente à plusieurs reprises de joindre le président de la commission électorale pour avoir les premières tendances. En vain. Ce dernier, croit savoir une source gambienne, se gardait de la prendre sans doute pour éviter d’être influencé.
Jammeh réussit finalement à le joindre en passant par le ministre de l’Intérieur. L’organisateur des élections lui fait comprendre que les carottes étaient cuites et qu’il comptait donner les résultats le lendemain, après la prière de la mi-journée.
Le jour j, Jammeh et le ministre de l’Intérieur tentent à plusieurs reprises d’entrer en contact avec le patron de la commission électorale. Ce dernier ne se signale pas. Comprenant que la victoire de Barrow allait être proclamée, le président sortant prend les devants ; il appelle son adversaire et le félicite.
Jammeh était donc forcé d’être fair-play. D’autant que, confie un membre des services de renseignements gambiens, « une force expéditionnaire actionnée par la communauté internationale était prête à remettre le pouvoir au vainqueur », comme en Côte d’Ivoire en 2010.
La même source est catégorique : « Je suis convaincu que si le Président Jammeh savait que le peuple allait voter massivement pour Adama Barrow, il n'aurait jamais organisé des élections transparentes car il tenait vraiment à son pouvoir. »
(Le Témoin)