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Pourquoi Barack Obama n’a pas reçu Me Wade ?


Jeudi 28 Mars 2013

Macky Sall a réussi où Abdoulaye Wade n’a pas pu durant ses 12 ans de règne. L’ancien président du Sénégal qui a été moins chanceux, aurait fait des pieds et des mains pour se faire inviter à la table de Barack Obama. Assimilant très vite ses leçons, Macky Sall qui vient de s’installer au pouvoir a posé des actes forts qui rassurent les Etats-Unis. Il sera reçu ce jeudi 28 mars 2013 à la Maison Blanche par son homologue américain, Barack Obama.


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Les Sénégalais se rappellent encore de l’audience accordée par l’ancien président de la République du Sénégal à l’ambassadrice des USA au Sénégal et en Guinée-Bissau, Mme Marcia Bernicat. Lors de cette rencontre, qui a eu lieu le vendredi 28 mai 2010, Abdoulaye Wade avait fait, selon L'Observateur, une sortie musclée contre la diplomate américaine devant les caméras de la télévision nationale (Rts) à l'édition de 20 heures du Journal télévisé. Le Département d’Etat, outré par cette sortie médiatique, ne pouvait pas comprendre que la Rts diffuse la séquence des attaques du Président Wade en passant sous silence les répliques salées de Mme Bernicat lors de ce face-à-face, en juin 2010. Aussi a-t-il rappelé sa représentante au pays de la Téranga pour de plus amples informations sur cette affaire. Ces échanges houleuses seraient dues au communiqué que l’ambassade des USA à Dakar avait publié dans la presse sénégalaise sur les préoccupations des autorités américaines relatives à la corruption et au pillage des deniers publics. Cette sortie d’Abdoulaye Wade avait installé un malaise entre le Sénégal et les Etats-Unis. Les autres éléments, qui ont amené les Usa à fermer la porte de la Maison Blanche à l’ancien président de la République du Sénégal, sont les multiples atteintes à la liberté de la presse perpétrées depuis son accession au pouvoir. La convocation intempestive des journalistes à la Division des investigations criminelles (Dic), les agressions contre les journalistes (affaire Kambel Dieng et Kara Thioune) et les attaques des sièges des organes de presse (L’As et 24 heures Chrono).

leral.net

Williams Logan