Pour qui se prend Waly Seck ? ( Aissatou Doucouré )

Mardi 19 Mai 2015

La piste de danse du « Penc-Mi » infestée et polluée de « goordjiguéne » (homosexuels) est loin d’être l’arène politique où s’affrontent tous les jours de redoutables caïmans aux morsures dévastatrices. Si le talentueux chanteur Waly Seck était bien conseillé, il n’aurait jamais, au plus grand jamais, parlé de ses rapports ou du contenu de son audience avec le Président Macky Sall.


C’est vrai que le succès rend fou mais quand on est le fils de l’expérimenté et très célèbre Thione Ballago Seck, il y a des erreurs à ne pas commettre. Depuis sa dernière sortie sur les écrans de télévision, l’ami des jeunes filles serait dans le collimateur des faucons du Palais qui n’ont pas apprécié ses propos qu’ils jugent frustrants et déplacés envers le chef de l’Etat. 

L’étoile montante de la musique sénégalaise, appréciée presque par toutes les générations, n’avait pas à mettre son grain dans les jardins du Palais de Marème Faye. 

Qu’il s’occupe de sa carrière, arrête de se promener dans les terrains des politiciens et cesse de plonger dans les discussions démagogique des "politichiens" qui ne gèrent que leur bétail électoral et leurs intérêts personnels. Si le nouveau phénomène de la musique sénégalaise, Waly Ballago Seck, n’est pas content de la lenteur des promesses que le chef de l’Etat Macky Sall lui aurait faites, qu’il trouve des moyens souterrains pour le lui faire savoir sans tambour ni trompette. 

Le chef de l’Etat Macky Sall, lors d’une audience avec Waly Seck, lui aurait promis des choses qu’il devait faire pour lui. Mais jusque-là, rapporte le fils de Thione Seck, rien n’est encore concrétisé. "Je m’adresse à vous Président Macky Sall. Lors d’une audience que vous m’aviez accordée, vous aviez promis de faire quelque chose pour moi, mais depuis lors, je n’ai encore rien vu. J’espère que je ne serai pas déçu", adresse-t-il au leader de l’Alliance pour la République (Apr). 

Après des "gifles officieuses" des faucons du Palais, Waly, sûrement conseillé par son père, s’est rectifié rapidement : "Je suis trop petit pour imposer à Macky Sall quoi que ce soit". Se sentant sous pression, il accuse le comportement de certains journalistes qui auraient déformé ses propos après sa conférence de presse. Waly Ballago Seck a craché ainsi son cri de colère : "Je suis mal placé pour imposer quoi que ce soit au Président Macky Sall, il est le père de la Nation". 

De même, après avoir flingué Bougane Gueye qu’il accusait d’être responsable de la non-accréditation de la presse lors de son anniversaire, il le caresse dans le sens des poils : “Bougane Guèye a totalement tort, je le dis haut et fort. Je ne savais pas que la presse n’avait pas reçu d’accréditation pour mon anniversaire, car je ne gère pas cette question. Je vais l’interpeller directement pour lui demander des explications. La prochaine fois, Bougane n’a qu’à assumer ses responsabilités ou nous irons voir ailleurs".

Le chanteur qui pète plus haut que son derrière déclare enfin : “Je n’appartiens pas à D.Média, ni à aucune télé. J’œuvre pour tout le monde. L’année prochaine, le droit de diffusion va être discutée et la télé qui fera la meilleure offre décrochera l’exclusivité ”, 

Pour un premier face à face avec la presse depuis le début de sa carrière, l’étoile montante de la musique sénégalaise a fait une révélation grave qui a dérangé les organisateurs de son spectacle au Grand Théâtre. Wally Ballago Seck a rappelé que 6 800 places ont été réservées dans la salle du Grand Théâtre qui n’en compte que 1800, d’où le nombre considérable de spectateurs restés dehors… 

Xibaaru lui pose juste une question : si le Grand Théâtre ne compte que 1800 places alors pourquoi prendre des réservations à hauteur de 6800 places ? 

Aissatou Doucouré pour xibaaru.com
Adama Cisse