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(Correspondance) - Après la dernière sortie du secrétaire général national du Pds appelant les responsables libéraux de Thiès et leurs militants à s’organiser en une sorte d’armée mexicaine, c’est comme le branle-bas de combat dans l’espace libéral de la cité du rail. Chacun y va de sa manière et tous portent un même discours : la remobilisation des troupes et l’unité autour de l’essentiel qui est la réélection de Wade en 2012. C’est dans ce cadre que s’inscrit la rencontre avec la presse, tenue avant-hier à la permanence Ndiamé Ndiouk, organisée par le comité d’initiative conduit par le député libéral Mbaye Diouf, le sénateur Saliou Mangane et le responsable libéral Meïssa Dieng. Une rencontre dite des responsables libéraux de Thiès et qui, paradoxalement, a brillé par une forte absence de certains d’entre eux, même si les organisateurs ont tenu à préciser que les absents se sont fait représenter. En tout état de cause, on retiendra qu’il s’est agi, pour les organisateurs de la rencontre, d’une façon de sonner la remobilisation des militants et de les appeler à taire les divergences internes pour ensemble engager ce qu’ils ont appelé ‘la grande offensive contre l’opposition’. Laquelle offensive devrait leur permettre de renverser la tendance à Thiès. Car, fait savoir Meïssa Dieng, le seul adversaire du Parti démocratique sénégalais dans la cité du rail, c’est Idrissa Seck et son parti Rewmi. Lequel parti les a battus à deux reprises à l’occasion de la dernière présidentielle de 2007 et des locales de 2009. Pour dire, selon lui que l’objectif de renversement de cette tendance ne sera pas chose aisée mais n’est pas du domaine de l’impossible. Surtout, souligne-t-il, quand on sait que l’adversaire connaît depuis quelques temps un effritement de son arsenal politique.
Aussi demandera-t-il à ses frères militants et responsables de taire les querelles crypto personnelles et de redoubler de vigilance mais aussi de renforcer leur organisation en mettant en avant la priorité de l’unité de tous. C’est ainsi qu’il lancera l’idée d’élaboration d’une stratégie électorale commune. Laquelle stratégie va s’appuyer sur une campagne de proximité intensive au niveau des trois communes d’arrondissement. Cette stratégie devra, selon lui, être pilotée par un directoire consensuel et participatif qui sera mis en place dans un proche avenir avec l’aide de la direction nationale de leur parti. Et s’agissant de la question du leadership, il fera savoir que c’est une question pas d’actualité qui sera réglée par leur secrétaire général national après sa réélection. Pour dire simplement que la mission du directoire, qui va être mis en place, va se terminer aussitôt après la présidentielle.
Cette sortie dudit comité d’initiative fait suite, rappelle-t-on, aux sorties du député Ablaye Dramé, de sa consœur Adja Anta Dièye pour les femmes de zone Nord, du jeune responsable libéral Ablaye Sow avec son mouvement Gorel, et dernièrement du directeur du Commerce El Hadji Alioune Diouf. Tous ont porté, chacun de son côté, le même discours de rassemblement et d’unité autour de l’essentiel. Une sorte de confusion qui ne dit pas son nom et qui, force est de le reconnaître, n’augure pas encore de l’imminence d’une unité dans l’espace libéral de la cité du rail.
Sidy DIENG