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Native de Dakar, Sibeth Ndiaye fait partie de la jeune garde rapprochée du candidat. Après l’avoir accompagné à Bercy, elle consacre toute son énergie à sa campagne.
Une nuée de journalistes s’attroupe autour d’une femme à lunettes coiffée de dreadlocks. « Il fera une petite déclaration mais n’aura pas le temps de répondre à vos questions, il prend le train dans une heure », annonce-t-elle.
Comme toujours, l’information sur Emmanuel Macron passe par Sibeth Ndiaye, 37 ans. Discrète mais incontournable pour obtenir une interview du candidat à l’Élysée, cette Sénégalaise naturalisée française en juin 2016 – « j’ai mis beaucoup de temps à me décider », confie-t-elle à JA – est sûrement l’une des responsables de presse les plus sollicitées du moment.
De l’ombre à la lumière
Jusque-là inconnue du grand public, elle avance pourtant dans l’ombre de grands hommes depuis dix ans. C’est auprès de Claude Bartolone qu’elle fait ses premières armes. À peine diplômée d’un DESS en économie de la santé, elle intègre son service de presse au conseil général de Seine-Saint-Denis, qu’il préside à l’époque.
Un tremplin qui la hissera quelques années plus tard dans les plus hautes sphères de l’État, à Bercy. Elle gère les relations presse du turbulent ministre du Redressement productif puis de l’Économie, Arnaud Montebourg. Mais l’enfant terrible du gouvernement, en conflit ouvert avec le Premier ministre, Manuel Valls, est finalement remercié.
Toujours en place, Sibeth voit alors arriver un jeune énarque, novice en politique, pour le remplacer : Emmanuel Macron. L’ancien banquier d’affaires ne tarde pas à afficher ses ambitions. Après deux ans de services, il crée son mouvement : En marche ! Et entraîne Sibeth dans son sillage.
Elle est très proche d’Emmanuel Macron et présente dans tous ses déplacements
Ce sera la première infidélité de la jeune femme au Parti socialiste (PS), dont elle était membre depuis 2002 et où elle a mené un parcours exemplaire. D’abord militante au sein de l’Unef, syndicat étudiant proche du parti, elle a en effet gravi les échelons du PS jusqu’à se faire élire secrétaire nationale chargée de la petite enfance en 2009.
Mais c’est donc à présent hors du parti qui l’a vue grandir que Sibeth évolue. La jeune mère de famille met toute son énergie au service du leader d’En marche !, qui se dit « ni de droite ni de gauche ».
À la fois compétente et fidèle, à l’image de l’équipe de campagne de l’ancien ministre. « Elle est très proche d’Emmanuel Macron et présente dans tous ses déplacements, affirme la journaliste Laurence Haïm, qui a rejoint le mouvement en janvier 2017 pour en devenir la porte-parole. Elle est en plus toujours souriante alors qu’on vit des moments parfois difficiles. »
Une puissance de travail
Celle qui fut correspondante à Washington pendant vingt-cinq ans apprécie le professionnalisme de Sibeth : « C’est l’une des premières personnes que j’ai rencontrées quand j’ai rallié Emmanuel Macron, et elle m’a vraiment très bien accueillie. J’ai été impressionnée par sa puissance de travail. C’est une excellente conseillère qui connaît parfaitement le fonctionnement de la presse. »
Quels liens a-t-elle gardés avec l’Afrique ? « Une grande partie de ma famille réside au Sénégal, en particulier l’aînée de mes trois sœurs. Les autres vivent dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, au Togo, dont est originaire ma mère, et au Nigeria. Nous sommes plutôt des globe-trotteuses ! » dit-elle, rieuse.
Et si Sibeth parle wolof couramment, c’est de la langue diola que provient son prénom, qui veut dire « qui a gagné beaucoup de combats ». Si Emmanuel Macron devient président, elle aura manifestement gagné une belle bataille.
Jeune Afrique
Une nuée de journalistes s’attroupe autour d’une femme à lunettes coiffée de dreadlocks. « Il fera une petite déclaration mais n’aura pas le temps de répondre à vos questions, il prend le train dans une heure », annonce-t-elle.
Comme toujours, l’information sur Emmanuel Macron passe par Sibeth Ndiaye, 37 ans. Discrète mais incontournable pour obtenir une interview du candidat à l’Élysée, cette Sénégalaise naturalisée française en juin 2016 – « j’ai mis beaucoup de temps à me décider », confie-t-elle à JA – est sûrement l’une des responsables de presse les plus sollicitées du moment.
De l’ombre à la lumière
Jusque-là inconnue du grand public, elle avance pourtant dans l’ombre de grands hommes depuis dix ans. C’est auprès de Claude Bartolone qu’elle fait ses premières armes. À peine diplômée d’un DESS en économie de la santé, elle intègre son service de presse au conseil général de Seine-Saint-Denis, qu’il préside à l’époque.
Un tremplin qui la hissera quelques années plus tard dans les plus hautes sphères de l’État, à Bercy. Elle gère les relations presse du turbulent ministre du Redressement productif puis de l’Économie, Arnaud Montebourg. Mais l’enfant terrible du gouvernement, en conflit ouvert avec le Premier ministre, Manuel Valls, est finalement remercié.
Toujours en place, Sibeth voit alors arriver un jeune énarque, novice en politique, pour le remplacer : Emmanuel Macron. L’ancien banquier d’affaires ne tarde pas à afficher ses ambitions. Après deux ans de services, il crée son mouvement : En marche ! Et entraîne Sibeth dans son sillage.
Elle est très proche d’Emmanuel Macron et présente dans tous ses déplacements
Ce sera la première infidélité de la jeune femme au Parti socialiste (PS), dont elle était membre depuis 2002 et où elle a mené un parcours exemplaire. D’abord militante au sein de l’Unef, syndicat étudiant proche du parti, elle a en effet gravi les échelons du PS jusqu’à se faire élire secrétaire nationale chargée de la petite enfance en 2009.
Mais c’est donc à présent hors du parti qui l’a vue grandir que Sibeth évolue. La jeune mère de famille met toute son énergie au service du leader d’En marche !, qui se dit « ni de droite ni de gauche ».
À la fois compétente et fidèle, à l’image de l’équipe de campagne de l’ancien ministre. « Elle est très proche d’Emmanuel Macron et présente dans tous ses déplacements, affirme la journaliste Laurence Haïm, qui a rejoint le mouvement en janvier 2017 pour en devenir la porte-parole. Elle est en plus toujours souriante alors qu’on vit des moments parfois difficiles. »
Une puissance de travail
Celle qui fut correspondante à Washington pendant vingt-cinq ans apprécie le professionnalisme de Sibeth : « C’est l’une des premières personnes que j’ai rencontrées quand j’ai rallié Emmanuel Macron, et elle m’a vraiment très bien accueillie. J’ai été impressionnée par sa puissance de travail. C’est une excellente conseillère qui connaît parfaitement le fonctionnement de la presse. »
Quels liens a-t-elle gardés avec l’Afrique ? « Une grande partie de ma famille réside au Sénégal, en particulier l’aînée de mes trois sœurs. Les autres vivent dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, au Togo, dont est originaire ma mère, et au Nigeria. Nous sommes plutôt des globe-trotteuses ! » dit-elle, rieuse.
Et si Sibeth parle wolof couramment, c’est de la langue diola que provient son prénom, qui veut dire « qui a gagné beaucoup de combats ». Si Emmanuel Macron devient président, elle aura manifestement gagné une belle bataille.
Jeune Afrique