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Vote de confiance : Sonko va passer à l’acte
Wade, face à son destin présidentiel, a le sommeil perturbé par la vérité des urnes. Et les projections ne lui donnent suffisamment de marge de manœuvre politique pour sauver son prestigieux poste. Au-delà du mot d’ordre de l’establishment du M 23, la vérité des chiffres officiels n’augure rien de bon pour le 25 mars. En faisant une analyse froide des résultats, la conclusion de Abdoulaye Wade sera très simple : ses souteneurs constitués autour des Forces al liées 2012 (Fal), partis satellites du Par ti démocratique sénégalais (Pds), sont juste une addition de noms sans apport électoral.
Le Pro fesseur Iba Der Thiam, Coor don nateur de la Cap 21, s’est montré très offensif face à nos confrères l’Agence de presse sénégalaise, en annonçant la consolidation du leadership de Abdoulaye Wade pour le second tour de la Prési-dentielle en puisant dans le stock inépuisé de leurs forces. «Nous allons puiser dans les secteurs et les possibilités énormes d’extension de notre influence (…) en faisant appel à la mobilisation de l’entièreté des forces que nous regroupons en notre sein et qui sont aujourd’hui largement inépuisées en veillant à ce que l’unité et la cohésion en notre sein se renforcent et se développent. Nous allons l’élargir, nous allons le consolider, nous allons ensuite le développer dans l’unité, dans la cohésion. Le premier tour a conforté le leadership du candidat Wade», raisonne-t-il.
Ce discours de propagande est loin de la réalité des urnes : Avec 942 546 voix, (34,82%), Abdoulaye Wade a connu une chute monumentale dans l’opinion sénégalaise qui a refusé cette fois-ci de lui octroyer le brevet du satisfecit. Cette vérité se vérifie à l’aune des performances de leur candidat qui a remporté 26 départements avec des scores à Saint-Louis, Ranérou et Mbacké, Ziguinchor, Bignona, Sédhiou, Kolda, Tivaouane, Louga, Kébémer, Kaffrine, Dagana, Vélin gara et Kédougou. Ici, c’est Wa de et sa machine politique qui ont remporté à eux seuls ces fiefs où militent de hauts responsables libéraux. A la lumière de ces chiffres, qui suggèrent clairement une vérité fâcheuse, le candidat des Fal2012 traîne avec lui une force politique de 80 partis politiques et de mouvements de soutien sans base affective. Sans grenier électoral. Juste un conglomérat de partis politiques qui ont donné une illusion de représentativité notamment dans les zones à fortes densités électorales.
Dakar, base affective de Abdou la ye Wade opposant, a basculé dans l’opposition après une Apr bataille. Au-delà de Pape Diop, dont la popularité n’a jamais atteint le pic malgré ses pouvoirs, Abdoulaye Makhtar Diop (Surs), Mamour Cissé (Psd/ Jant bi) n’ont pas permis de consolider cette base électorale. Dakar et sa banlieue, qui constituent un énorme vivier électoral, se retrouvent entre les mains de Macky Sall qui a réalisé des performances électorales im pression nantes pour un novice. A Dakar, les Forces alliées sont restées de simples satellites qui s’orientent au gré des opportunismes. Au deuxième tour, la défaite risque d’atteindre des proportions plus vastes. Quel apport des alliés ? Wade ne pourra compter que sur sa propre force et son aura personnelle pour reprendre ce bastion.
A Linguère, l’hécatombe a achevé le Délégué général des Fal2012 (Djibo Ka) et Aliou Dia, porte-parole du candidat. Aly Ngouye Ndiaye, nouveau soutien de Macky Sall, a épuisé les dernières réserves de l’Union pour le renouveau dé mocratique (URD) et a déboulonné Habib Sy qui a remporté les Locales de 2009 dans cette ville. Quelles chances au second tour ? Ses alliés pourront-ils inverser la tendance ? Leur apport dérisoire dans les voix du Pds n’assure pas des lendemains tranquilles dans cette localité.
A Matam, Abdoulaye Wade a mis le vote ethnique dans l’hallali médiatique. Stratège politique, il a essayé de «blinder» cette région en nommant ses fils dans de hautes sphères de l’Etat. Les suffrages de Adama Sall, Sada Ndiaye, Zaka ha ria Diaw additionnés aux voix du Parti de la réforme (Abdourahim Agne) restent assez anecdotiques devant la performance de Macky Sall.
A Thiès, Mamadou Diop Decroix (Aj) reste un nain politique et sans base électorale. Dans les autres départements perdus, Abdou laye Wade ne disposerait pas suffisamment d’appuis politiques pour inverser une situation désespérée.
A en croire les chiffres du premier tour, le 25 Mars est un rendez-vous incertain pour Wade. Car, l’apport terne de ses partenaires ne promet pas l’optimisme et la sérénité. Aujourd’hui, on comprend les réactions crypto-personnelles des différents leaders. Au lendemain du scrutin, ils répugnaient sur leurs scores : une victoire dans un bureau de vote était magnifiée dans l’opinion. Mais, la vérité des urnes donne une lecture plus cruelle qui n’échapperait pas à l’analyse froide de Wade mis au banc des accusés par le M 23. Avec 942 546 voix, les 2 millions de Mbacké, les 3millions de la Vdn sont fictifs. N’est-ce-pas Wade ?
Le Pro fesseur Iba Der Thiam, Coor don nateur de la Cap 21, s’est montré très offensif face à nos confrères l’Agence de presse sénégalaise, en annonçant la consolidation du leadership de Abdoulaye Wade pour le second tour de la Prési-dentielle en puisant dans le stock inépuisé de leurs forces. «Nous allons puiser dans les secteurs et les possibilités énormes d’extension de notre influence (…) en faisant appel à la mobilisation de l’entièreté des forces que nous regroupons en notre sein et qui sont aujourd’hui largement inépuisées en veillant à ce que l’unité et la cohésion en notre sein se renforcent et se développent. Nous allons l’élargir, nous allons le consolider, nous allons ensuite le développer dans l’unité, dans la cohésion. Le premier tour a conforté le leadership du candidat Wade», raisonne-t-il.
Ce discours de propagande est loin de la réalité des urnes : Avec 942 546 voix, (34,82%), Abdoulaye Wade a connu une chute monumentale dans l’opinion sénégalaise qui a refusé cette fois-ci de lui octroyer le brevet du satisfecit. Cette vérité se vérifie à l’aune des performances de leur candidat qui a remporté 26 départements avec des scores à Saint-Louis, Ranérou et Mbacké, Ziguinchor, Bignona, Sédhiou, Kolda, Tivaouane, Louga, Kébémer, Kaffrine, Dagana, Vélin gara et Kédougou. Ici, c’est Wa de et sa machine politique qui ont remporté à eux seuls ces fiefs où militent de hauts responsables libéraux. A la lumière de ces chiffres, qui suggèrent clairement une vérité fâcheuse, le candidat des Fal2012 traîne avec lui une force politique de 80 partis politiques et de mouvements de soutien sans base affective. Sans grenier électoral. Juste un conglomérat de partis politiques qui ont donné une illusion de représentativité notamment dans les zones à fortes densités électorales.
Dakar, base affective de Abdou la ye Wade opposant, a basculé dans l’opposition après une Apr bataille. Au-delà de Pape Diop, dont la popularité n’a jamais atteint le pic malgré ses pouvoirs, Abdoulaye Makhtar Diop (Surs), Mamour Cissé (Psd/ Jant bi) n’ont pas permis de consolider cette base électorale. Dakar et sa banlieue, qui constituent un énorme vivier électoral, se retrouvent entre les mains de Macky Sall qui a réalisé des performances électorales im pression nantes pour un novice. A Dakar, les Forces alliées sont restées de simples satellites qui s’orientent au gré des opportunismes. Au deuxième tour, la défaite risque d’atteindre des proportions plus vastes. Quel apport des alliés ? Wade ne pourra compter que sur sa propre force et son aura personnelle pour reprendre ce bastion.
A Linguère, l’hécatombe a achevé le Délégué général des Fal2012 (Djibo Ka) et Aliou Dia, porte-parole du candidat. Aly Ngouye Ndiaye, nouveau soutien de Macky Sall, a épuisé les dernières réserves de l’Union pour le renouveau dé mocratique (URD) et a déboulonné Habib Sy qui a remporté les Locales de 2009 dans cette ville. Quelles chances au second tour ? Ses alliés pourront-ils inverser la tendance ? Leur apport dérisoire dans les voix du Pds n’assure pas des lendemains tranquilles dans cette localité.
A Matam, Abdoulaye Wade a mis le vote ethnique dans l’hallali médiatique. Stratège politique, il a essayé de «blinder» cette région en nommant ses fils dans de hautes sphères de l’Etat. Les suffrages de Adama Sall, Sada Ndiaye, Zaka ha ria Diaw additionnés aux voix du Parti de la réforme (Abdourahim Agne) restent assez anecdotiques devant la performance de Macky Sall.
A Thiès, Mamadou Diop Decroix (Aj) reste un nain politique et sans base électorale. Dans les autres départements perdus, Abdou laye Wade ne disposerait pas suffisamment d’appuis politiques pour inverser une situation désespérée.
A en croire les chiffres du premier tour, le 25 Mars est un rendez-vous incertain pour Wade. Car, l’apport terne de ses partenaires ne promet pas l’optimisme et la sérénité. Aujourd’hui, on comprend les réactions crypto-personnelles des différents leaders. Au lendemain du scrutin, ils répugnaient sur leurs scores : une victoire dans un bureau de vote était magnifiée dans l’opinion. Mais, la vérité des urnes donne une lecture plus cruelle qui n’échapperait pas à l’analyse froide de Wade mis au banc des accusés par le M 23. Avec 942 546 voix, les 2 millions de Mbacké, les 3millions de la Vdn sont fictifs. N’est-ce-pas Wade ?