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’Si nous ne voulons pas rester sur les bords des autoroutes de l’information et de la communication, il nous faut produire et diffuser par nos propres outils, des contenus adaptés à nos objectifs et à notre quête d’identité, imposer notre capacité contributive’’, a dit l’ancien président directeur général (PDG) de Sud Quotidien, un groupe privé considéré comme l’un des groupes privés ayant apporté une contribution jugée décisive dans le pluralisme du paysage médiatique sénégalais.
Babacar Touré a préconisé ‘’le réarmement de notre principal moyen de production et d’échange de contenus, l’agence de presse sénégalaise qui possède déjà les bases d’une véritable plateforme digitale primordiale pour produire et fournir des news, des images, du son, des données et des documents aux diffuseurs’’.
L’APS, créée le 2 avril 1959, soit un an avant l’accès à l’indépendance de nombreux pays africains notamment francophones, a contribué au développement du service public de l’information, en même temps que le quotidien national Le Soleil et la radiotélévision sénégalaise (RTS).
Après être passée par des périodes difficiles dans les années 1990, l’APS a entamé à partir des années 2000 un processus de redressement sanctionné par des résultats jugés importants par des institutions indépendantes comme l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Une étude de l’OIF datant de 2009, présente l’APS comme l’agence la plus visitée de l’espace UEMOA, des résultats qui font de l’Agence de presse sénégalaise ‘la première agence’’ de cette partie du continent, selon les mots de Tidiane Dioh, responsable du département médias de l’OIF.
L’APS a depuis essayé tant bien que mal de maintenir cette position, en dépit de difficultés structurelles liées à l’insuffisance de la subvention annuelle qui lui est accordée par les pouvoirs publics sénégalais, d’où le plaidoyer menée ces dernières années par la direction de l’agence et le personnel appuyé par le syndicat-maison.
Le syndicat regroupant les travailleurs de l’APS a depuis des années fait valoir auprès des autorités le fait que l’agence est l’organe le moins bien loti des médias publics, en dépit des missions de service public communes avec Le Soleil et la RTS