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Comme pendant l’enquête préliminaire à la section recherche de la gendarmerie, le journaliste reste campé sur sa position. Il affirme avec constance que la victime présumée a consentie à des rapports sexuels avec lui. «Elle m’a donné son accord pour qu’on [le] fasse » a plaidé l’administrateur de Dakar Actu, ajoutant que Aissatou Tall ne l’a pas « giflé encore moins repoussé ». L’ancien reporter de Jeune Afrique de glisser qu’après 15 minutes de rapports, sa « troisième épouse » l’a repoussé pour pleurer à chaudes larmes. Pour Cheikh Yérim Seck, c’est la jeune Tall qui est à l’origine de tout. Et d’indiquer, avec forces détails, que l’initiative est venue de l’étudiant elle-même qui lui a donné son numéro d’appel. Tout en qualifiant le certificat médical de complaisant, CYS s’est jugé lui-même pour des responsabilités partagées. Au cœur du procès, la présidente Mme Adiyatou Guèye s’est adressée à Aissatou pour lui dire qu’elle aurait dû opposer à son bourreau plus de résistance. «Même une gamine de 5 ans aurait fait mieux », a dit la présidente à l’endroit de la victime présente au procès. A Cheikh Yérim Seck, la juge a exprimé son doute sur le consentement de la victime. Mais pour ce dernier, outre sa sœur qui l’a poussée à porter plainte, Mlle Tall a paniqué à la vue du sang. Les débats se continuent de plus belle…
Avec le Pays