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Hinschberger se rappelle très bien des premiers pas du milieu offensif sénégalais arrivé en juillet dernier en provenance de l’Académie Génération foot de Dakar. « C’était à Amnéville contre le Red Star. Il n’a d’ailleurs pas très bien commencé avec trois contrôles en touche. Après, il a commencé à déborder, à mettre des centres. » Depuis lors, le grand échalas de 70 kg pour 1,80 m n’a cessé d’impressionner. Arrivé à Metz en même temps que son compatriote de Valenciennes Opa Nguette pour compenser le départ de Yeni Ngbakoto aux Queens Park Rangers (D2 anglaise), Sarr a rapidement fait son trou dans l’équipe messine.
Remplaçant lors des trois premières journées de L1, le jeune homme d’une timidité extrême, qui a signé un contrat professionnel de cinq ans dès son arrivée, alors que ses prédécesseurs sont tous passés par l’équipe réserve, a ensuite été plus souvent titulaire que remplaçant et n’a raté qu’un match en 2016.
La CAN, un tournant
Sa participation à la Coupe d’Afrique des nations en janvier 2017 lui a alors fait passer un cap. Il est rentré à Metz avec beaucoup plus de confiance en lui et cela n’a pas tardé à se matérialiser sur le terrain. Si en début de saison, il provoquait beaucoup de fautes et a obtenu plusieurs penalties, il a marqué quatre buts et délivré une passe décisive depuis février. Et ses réalisations sont toutes plus impressionnantes les unes que les autres, à l’image de sa superbe reprise de volée contre Caen ou de son rush de 50 mètres face à Nancy samedi dernier.
Le prodige s’améliore de jour en jour, même si sa marge de progression est énorme. « Il joue à l’africaine, sans forcément la rigueur qu’on peut demander en L1, estime Hinschberger. Il fallait lui expliquer son replacement défensif, son travail défensif. Quand tu es bien replacé, tu touches les ballons dans les bonnes zones et lui, il enquille. » Pour autant Sarr n’a pas encore tout assimilé. « On aime bien l’avoir du côté du banc pour le rappeler, le replacer, le faire rentrer, reconnaît le technicien. J’ai toujours peur que là-bas, il baille aux corneilles. Après, il fait ce qu’il veut quand il a le ballon. De toute façon, on n’a pas le temps de lui dire quoi que ce soit, il est déjà parti ! »
Après Papiss Cissé, aujourd’hui en Chine après avoir évolué à Newcastle, Sadio Mané, actuellement à Liverpool, ou encore Diafra Sakho (West Ham), Ismaïla Sarr est l’ultime pépite en provenance de l’Académie Génération foot mais certainement pas la dernière. Un autre talent doit arriver cet été: l’attaquant Ibrahima Niane (18 ans), qui doit d’abord participer au Mondial U20 en Corée du Sud (20 mai-11 juin). Mais en attendant, c’est Ismaïla Sarr qui enflamme Saint-Symphorien et attise déjà les convoitises. Comme un autre joueur il y a quelques saisons, un certain Bouna Sarr, qui s’est envolé vers Marseille il y a à peine deux ans. Les deux joueurs n’ont aucun lien de parenté, mais leur patronyme semble décidément porter chance aux supporters messins.
Le Quotidien/AFP
Remplaçant lors des trois premières journées de L1, le jeune homme d’une timidité extrême, qui a signé un contrat professionnel de cinq ans dès son arrivée, alors que ses prédécesseurs sont tous passés par l’équipe réserve, a ensuite été plus souvent titulaire que remplaçant et n’a raté qu’un match en 2016.
La CAN, un tournant
Sa participation à la Coupe d’Afrique des nations en janvier 2017 lui a alors fait passer un cap. Il est rentré à Metz avec beaucoup plus de confiance en lui et cela n’a pas tardé à se matérialiser sur le terrain. Si en début de saison, il provoquait beaucoup de fautes et a obtenu plusieurs penalties, il a marqué quatre buts et délivré une passe décisive depuis février. Et ses réalisations sont toutes plus impressionnantes les unes que les autres, à l’image de sa superbe reprise de volée contre Caen ou de son rush de 50 mètres face à Nancy samedi dernier.
Le prodige s’améliore de jour en jour, même si sa marge de progression est énorme. « Il joue à l’africaine, sans forcément la rigueur qu’on peut demander en L1, estime Hinschberger. Il fallait lui expliquer son replacement défensif, son travail défensif. Quand tu es bien replacé, tu touches les ballons dans les bonnes zones et lui, il enquille. » Pour autant Sarr n’a pas encore tout assimilé. « On aime bien l’avoir du côté du banc pour le rappeler, le replacer, le faire rentrer, reconnaît le technicien. J’ai toujours peur que là-bas, il baille aux corneilles. Après, il fait ce qu’il veut quand il a le ballon. De toute façon, on n’a pas le temps de lui dire quoi que ce soit, il est déjà parti ! »
Après Papiss Cissé, aujourd’hui en Chine après avoir évolué à Newcastle, Sadio Mané, actuellement à Liverpool, ou encore Diafra Sakho (West Ham), Ismaïla Sarr est l’ultime pépite en provenance de l’Académie Génération foot mais certainement pas la dernière. Un autre talent doit arriver cet été: l’attaquant Ibrahima Niane (18 ans), qui doit d’abord participer au Mondial U20 en Corée du Sud (20 mai-11 juin). Mais en attendant, c’est Ismaïla Sarr qui enflamme Saint-Symphorien et attise déjà les convoitises. Comme un autre joueur il y a quelques saisons, un certain Bouna Sarr, qui s’est envolé vers Marseille il y a à peine deux ans. Les deux joueurs n’ont aucun lien de parenté, mais leur patronyme semble décidément porter chance aux supporters messins.
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