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Depuis quelques jours, le réseau mobile de la Sonatel connaît des perturbations. Nombreux sont les clients qui n'arrivent plus à communiquer normalement à cause de ces désagréments. C'est aussi difficile d'émettre que de recevoir des appels. Même les Sms semblent bloqués par on ne sait quoi. Une coïncidence de ces perturbations avec un moment où l'intersyndicale des travailleurs de la Sonatel est en plein dans son combat contre la surtaxe sur les appels entrant au Sénégal qui fait pointer à certains un doigt accusateur sur les agents de l'entreprise à Cheikh Tidiane Mbaye.
Amer contre les travailleurs de la Sonatel, Moustapha Sow fulmine : «La Sonatel effectue un service public, par conséquent, elle n'a pas le droit de porter des préjudices aux citoyens. Ce matin, j'ai eu un message de ma cousine qui me disait qu'elle m'avait appelé plusieurs fois pour m'annoncer son mariage, mais qu'elle n'avait pu me joindre à cause du réseau défectueux. Avec le désagrément causé par la Sonatel, je n'ai pas pu entendre cette merveilleuse nouvelle de sa propre bouche». Ne déniant pas aux travailleurs de la Sonatel le droit de protester, le cas échéant, il soutient toutefois que cela ne doit pas se faire sur les dos des consommateurs. «Ils n'ont qu'à utiliser d'autres moyens et libérer le réseau pour ne pas causer d'autres préjudices», suggère-t-il.
Pour sa part, Joseph Sarr, trouvé en train de discuter avec une amie devant une boutique de prêt à porter à Castors, raconte : «Recevoir ou envoyer des textos prend des heures maintenant. Il m'arrive même de penser que la personne avec qui je communique ne veut pas me répondre. Parfois aussi, j'envoie un message mais c'est un inconnu qui le reçoit». Ce qui lui fait dire : «C'est une situation vraiment compliquée et énervante». Très en colère, il menace : «Si ça continue, je vais me tourner vers un autre opérateur».
C'est la galère aussi pour Momy Diouf. «Dernièrement, j'appelais un ami, mais ça ne passait pas. Quand j'ai composé le numéro, je n'entendais rien. Et pourtant, tout mon crédit était parti», confie cette dame.
C'est aussi dans le même sens qu'abonde Abdoulaye Sène. «Hier, j'ai passé toute la nuit à essayer de communiquer avec un proche depuis Thiès, mais on arrivait pas à s'entendre. Je n'entendais que des grésillements. C'était vraiment énervant», raconte-t-il.
La vingtaine, trouvée dans une boutique en train de faire ses achats, Louise ne décolère pas elle non plus contre la Sonatel. «Je n'y comprends vraiment rien. Si le réseau a des problèmes, ils doivent nous informer. C'est la moindre des choses», martèle-t-elle.
Une mauvaise affaire pour les vendeurs de crédit au détail
Ces perturbations du réseau, les usagers ne sont pas les seuls à en souffrir. Les vendeurs de crédit au détail par le système communément appelé «Seddo» en font aussi les frais. «Depuis quelques jours, on travaille à perte. Quand on fait le transfert, le client ne reçoit plus maintenant automatiquement le crédit. De ce fait il réclame son argent et part. Et après plusieurs minutes ou même des heures, nous constatons que le crédit est parti, il le reçoit alors qu'il est déjà loin. De ce fait il aura son crédit et son argent», explique Omar Mbacké.
Un avis que partage Mossou Sow qui tient une boutique à Castors. «Hier, toute la journée, je n'ai pas vendu de crédit par peur de perdre. Avant, je ne comprenais pas que c'était un problème de réseau. Et certaines personnes ne sont pas honnêtes. Ils reviennent automatiquement pour réclamer leur argent, disant que le crédit n'est pas reçu», se désole-t-il.
Accusés d'être à l'origine de cette situation, les syndicalistes, par la voix de Ndèye Founé Diallo, dégagent tout en touche. «Sincèrement, on n'a pas senti que le réseau avait des problèmes. Cela ne pouvait s'agir que d'un problème technique. En tout cas, ce n'est pas un mot d'ordre. Et cela ne fait pas partie de notre plan d'action», répond-elle laconiquement quand on la joint au téléphone.
Du coté de la direction générale de la Sonatel, Bassirou Ndiaye, responsable de la communication dit également n'être au courant d'aucune perturbation.
[Le Populaire]
Amer contre les travailleurs de la Sonatel, Moustapha Sow fulmine : «La Sonatel effectue un service public, par conséquent, elle n'a pas le droit de porter des préjudices aux citoyens. Ce matin, j'ai eu un message de ma cousine qui me disait qu'elle m'avait appelé plusieurs fois pour m'annoncer son mariage, mais qu'elle n'avait pu me joindre à cause du réseau défectueux. Avec le désagrément causé par la Sonatel, je n'ai pas pu entendre cette merveilleuse nouvelle de sa propre bouche». Ne déniant pas aux travailleurs de la Sonatel le droit de protester, le cas échéant, il soutient toutefois que cela ne doit pas se faire sur les dos des consommateurs. «Ils n'ont qu'à utiliser d'autres moyens et libérer le réseau pour ne pas causer d'autres préjudices», suggère-t-il.
Pour sa part, Joseph Sarr, trouvé en train de discuter avec une amie devant une boutique de prêt à porter à Castors, raconte : «Recevoir ou envoyer des textos prend des heures maintenant. Il m'arrive même de penser que la personne avec qui je communique ne veut pas me répondre. Parfois aussi, j'envoie un message mais c'est un inconnu qui le reçoit». Ce qui lui fait dire : «C'est une situation vraiment compliquée et énervante». Très en colère, il menace : «Si ça continue, je vais me tourner vers un autre opérateur».
C'est la galère aussi pour Momy Diouf. «Dernièrement, j'appelais un ami, mais ça ne passait pas. Quand j'ai composé le numéro, je n'entendais rien. Et pourtant, tout mon crédit était parti», confie cette dame.
C'est aussi dans le même sens qu'abonde Abdoulaye Sène. «Hier, j'ai passé toute la nuit à essayer de communiquer avec un proche depuis Thiès, mais on arrivait pas à s'entendre. Je n'entendais que des grésillements. C'était vraiment énervant», raconte-t-il.
La vingtaine, trouvée dans une boutique en train de faire ses achats, Louise ne décolère pas elle non plus contre la Sonatel. «Je n'y comprends vraiment rien. Si le réseau a des problèmes, ils doivent nous informer. C'est la moindre des choses», martèle-t-elle.
Une mauvaise affaire pour les vendeurs de crédit au détail
Ces perturbations du réseau, les usagers ne sont pas les seuls à en souffrir. Les vendeurs de crédit au détail par le système communément appelé «Seddo» en font aussi les frais. «Depuis quelques jours, on travaille à perte. Quand on fait le transfert, le client ne reçoit plus maintenant automatiquement le crédit. De ce fait il réclame son argent et part. Et après plusieurs minutes ou même des heures, nous constatons que le crédit est parti, il le reçoit alors qu'il est déjà loin. De ce fait il aura son crédit et son argent», explique Omar Mbacké.
Un avis que partage Mossou Sow qui tient une boutique à Castors. «Hier, toute la journée, je n'ai pas vendu de crédit par peur de perdre. Avant, je ne comprenais pas que c'était un problème de réseau. Et certaines personnes ne sont pas honnêtes. Ils reviennent automatiquement pour réclamer leur argent, disant que le crédit n'est pas reçu», se désole-t-il.
Accusés d'être à l'origine de cette situation, les syndicalistes, par la voix de Ndèye Founé Diallo, dégagent tout en touche. «Sincèrement, on n'a pas senti que le réseau avait des problèmes. Cela ne pouvait s'agir que d'un problème technique. En tout cas, ce n'est pas un mot d'ordre. Et cela ne fait pas partie de notre plan d'action», répond-elle laconiquement quand on la joint au téléphone.
Du coté de la direction générale de la Sonatel, Bassirou Ndiaye, responsable de la communication dit également n'être au courant d'aucune perturbation.
[Le Populaire]