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« Nous avons rencontré les «Téfankés», pour faire l’évaluation de la Tabaski de 2011 et ensuite tirer les conclusions. Lors de ces réunions, on s’est rendu compte que le pays avait besoin en 2011 de 720 000 moutons, dont une partie provenait de la Mauritanie et du Mali.
Ce qui pose problème, c’est la situation actuelle au Mali. Les Maliens et les Mauritaniens nous ont assuré que cette situation ne pouvait pas avoir un impact sur le mouton. On ne peut que leur faire confiance.
En Mauritanie, nous avons vu une lettre que le ministre de l’Agriculture a adressée à tous les préfets, tous ses chefs de service qui sont sur la rive du fleuve Sénégal pour leur demander de donner toutes les facilités à ceux qui veulent convoyer des moutons au Sénégal. Nous nous sommes aussi rendus là-bas avec le chef de l’Etat et cela nous a été réitéré.
Le directeur de l’Elevage a rencontré son homologue mauritanien et ils ont pu se voir sur place pour que le convoyage des moutons puisse être facilité. C’est la même chose au Mali.
Il a été même constaté que les moutons étaient en route vers Kidira, qui est une des entrées des moutons au Sénégal. Le problème, c’est qu’avec l’hivernage, les gens ont préféré laisser leur bétail aux différents points. Il y a des sites d’attente à Mbirkilane, Kahone, Missira, Khombole, Touba Toul.
Et tous ces moutons vont arriver dans la dernière semaine. Ils veulent que leur bétail puisse paître avec le fourrage disponible en brousse. Ils ne veulent pas dépenser, ce qui risquerait d’avoir un impact sur le prix du mouton ».
Source: L’Observateur