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Un policier tué de plusieurs coups de couteau, sa compagne retrouvée morte. Un homme se réclamant du groupe État islamique (EI) a frappé au soir du lundi 13 juin dans une commune des Yvelines, près de Paris.
Il était 21 h quand le meurtrier présumé, âgé de 25 ans, du nom de Larossi Abballa, a attaqué le commandant de police de 42 ans, en poste aux Mureaux, dans un quartier pavillonnaire de Magnanville.
L'assaillant, originaire de Mantes-la-Jolie, avait déjà été condamné en 2013 pour participation à une filière jihadiste entre la France et le Pakistan. Jugé avec sept autres prévenus, il avait écopé de trois ans de prison dont six mois avec sursis pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes".
Peu après 21 h, tous les habitants du quartier autour de la maison ont été évacués, avant qu'un dispositif policier conséquent n'empêche toutes les allées et venues, a constaté un journaliste de l'AFP.
Puis, les policiers de l'unité d'élite du Raid "sont rapidement arrivés sur les lieux. Des négociations étaient entamées et un plan d'assaut a été mis au point", a expliqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet. "Les négociations ne pouvant aboutir, il a été décidé de donner l'assaut", a ajouté le porte-parole. De fortes détonations ont retenti vers minuit dans ce quartier résidentiel.
CAZENEUVE : "UN ACTE TERRORISTE ABJECT"
"En y entrant les forces de l'ordre qui agissaient avec l'autorisation de légitime défense d'autrui ont trouvé le corps d'une femme" et "l'assaillant a été abattu", a rapporté le procureur de Versailles. Cette femme, la compagne du commandant tué, était secrétaire administrative au commissariat de Mantes-la-Jolie, a-t-on appris de source policière. Puis les policiers du Raid ont "sauvé" un petit garçon de 3 ans "choqué mais indemne", qui a été pris en charge par les équipes médicales, selon le procureur.
À peine quelques heures après, l'agence Amaq liée à l’organisation jihadiste a affirmé qu'un "combattant de l'État islamique" avait tué le couple près de Paris. Selon des sources policières, l'homme "s'est revendiqué du groupe jihadiste" durant les négociations avec le Raid. Des témoins ont rapporté aux enquêteurs qu'il aurait crié "Allah akbar" ("Dieu est grand") en attaquant le policier. Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a évoqué un "acte terroriste abject" lors d’une allocution depuis l'Élysée, où le président François Hollande organise tenait une réunion de crise sur ce "drame abominable. Le Premier ministre, Manuel Valls, a exprimé de son côté, la "solidarité de toute la nation aux policiers" et appelé à "refuser la peur, combattre le terrorisme", sur Twitter.
Il était 21 h quand le meurtrier présumé, âgé de 25 ans, du nom de Larossi Abballa, a attaqué le commandant de police de 42 ans, en poste aux Mureaux, dans un quartier pavillonnaire de Magnanville.
L'assaillant, originaire de Mantes-la-Jolie, avait déjà été condamné en 2013 pour participation à une filière jihadiste entre la France et le Pakistan. Jugé avec sept autres prévenus, il avait écopé de trois ans de prison dont six mois avec sursis pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes".
Peu après 21 h, tous les habitants du quartier autour de la maison ont été évacués, avant qu'un dispositif policier conséquent n'empêche toutes les allées et venues, a constaté un journaliste de l'AFP.
Puis, les policiers de l'unité d'élite du Raid "sont rapidement arrivés sur les lieux. Des négociations étaient entamées et un plan d'assaut a été mis au point", a expliqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet. "Les négociations ne pouvant aboutir, il a été décidé de donner l'assaut", a ajouté le porte-parole. De fortes détonations ont retenti vers minuit dans ce quartier résidentiel.
CAZENEUVE : "UN ACTE TERRORISTE ABJECT"
"En y entrant les forces de l'ordre qui agissaient avec l'autorisation de légitime défense d'autrui ont trouvé le corps d'une femme" et "l'assaillant a été abattu", a rapporté le procureur de Versailles. Cette femme, la compagne du commandant tué, était secrétaire administrative au commissariat de Mantes-la-Jolie, a-t-on appris de source policière. Puis les policiers du Raid ont "sauvé" un petit garçon de 3 ans "choqué mais indemne", qui a été pris en charge par les équipes médicales, selon le procureur.
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