Palais de la République : Ces mots qui ont valu à Birame Faye des coups de poings de Farba Ngom

Le fait pour le moins insolite est révélé hier. Le palais de la République se transforme en ring entre le député Farba Ngom surnommé « griot » du président Sall et le Directeur général de l’Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANEJ), Birane Faye. Le scène s’est passée vendredi dernier. Ce jour-là, le président Macky Sall devait recevoir quatre (4) directeurs généraux d’agences à savoir Birane Faye (ANEJ), Pape Ndong (Agence pour l’Emploi des Jeunes des Banlieues (AJEB), Abdoulaye Thimbo (Fonds Nationale de Promotion de la Jeunesse (FNPJ), Salihou Keïta (Agence Nationale d’Appui aux Marchands Ambulants (ANAMA). Au menu, la fusion annoncée de ces agences en une seule entité. Pour préparer l’audience les quatre (4) se rendent dans le bureau du Directeur de cabinet du président, Mahmouth Saleh. Et c’est là que les choses se dégénèrent.

Dès l’entrée de Farba Ngom dans ledit bureau que Birane Faye l’apostrophe. « Ne t’avise plus de répéter les propos que tu as tenu à l’endroit des Fatickois. Le député tente de tempérer : « Tu n’as pas compris, je n’ai rien dit contre les Fatickois ». Des explications qui ne suffisent pas au Dg de l’ANEJ qui le menace : « En tout cas, ne le répète plus. Les Fatickois aussi savent quelque chose te concernant ». Ce qui a l’ire de réveiller la colère de Farba Ngom réputé pour son caractère chaud bouillant. « Si tu le répèteS, je te dis pire » dit-il avant que Birane Faye au bord de la crise de nerf, vocifère : « Tu te prends pour qui ? Va te faire f… ».

S’en suit un coup de poings de Farba Ngom sur la mâchoire gauche de Birane Faye qui se retrouve les quatre (4) fers en l’air avant que le « griot » du président ne se défasse de son boubou pour se jeter sur lui. Tout cela, devant Mahmouth Saleh et les autres Dg hébétés qui ont eu toute les peines du monde pour maîtriser le député. Le Dg de l’ANEJ, vêtements déchirés, n’a dû son salut qu’à l’intervention des gendarmes qui ont débarqués dans le bureau pour faire revenir l’ordre, livre le journal « libération »

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