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Revue de Presse du 11 Février 2019 avec Ahmed Aidara
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Revue de presse (Wolof) Rfm du mercredi 30 janvier 2019 par El Hadj Assane Gueye
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Revue de presse rfm du 14 janvier 2019 avec Mamadou Mouhamed Ndiaye
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Revue de Presse du 2 Janvier 2019 avec Ahmed Aidara
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PRESSE-REVUE: Le verdict du procès de l'Imam NDAO en exergue
Les quotidiens s'intéressent en priorité aux dessous de la démission du numéro deux de l'ancien ministre du Commerce, de l'Industrie et du Secteur informel El Hadj Malick Gackou, désormais remplacé à ce poste par Alioune Sarr, responsable des cadres de l'Alliance des forces progrès (AFP, majorité présidentielle), un parti dont le démissionnaire était le numéro deux.
"L'AFP conserve son portefeuille" au sein du gouvernement, avec la nomination de Alioune Sarr en remplacement de El Hadj Malick Gackou, relève le quotidien Grand place. Une information confirmée par Le Soleil, qui rapporte les premières déclarations du nouveau ministre du Commerce.
"Je vais privilégier la concertation avec tous les acteurs", promet Alioune Sarr, natif de Diobass, dans la région de Thiès (ouest). Le journal le présente également comme un économiste "passionné des technologies de l'information et de la communication (TIC)".
"Les tractations pour faire revenir Malick Gackou dans le gouvernement n'ont rien donné. Finalement, son camarade de parti Alioune Sarr, coordonnateur de l'Alliance nationale des cadres progressistes (AFP), jusque-là directeur général de l'Agence pour la promotion des exportations (ASEPEX) a été nommé ministre du Commerce, de l'Industrie et du Secteur informel", rapporte L'As.
"Malick Gackou, en connaisseur du football, a dû dresser une défense impénétrable pour résister à l'offensive de la médiation ratée de Niasse pour son retour. Même si le chef de l'Etat avait écarté, après que l'information a été donnée par les médias, un quelconque come-back", souligne Le Quotidien. "Le schéma tactique de Gackou" a déjoué les tentatives de négociation, note ce quotidien à sa Une.
"Dans son fief politique de Guédiawaye, reprend le quotidien Enquête, El Hadj Malick Gackou est en phase avec la plupart de ses militants après son départ surprise du gouvernement. Mais il s'en trouve qui lui demandent d'expliquer les vraies raisons de ce clash supposé avec le Premier ministre", Abdoul Mbaye.
Le Populaire précise que "depuis plusieurs semaines, une divergence de vue fondamentale opposait le ministre du Commerce à son patron, le Premier ministre, Abdoul Mbaye. Une forte divergence qui porte sur une question tout aussi fondamentale que la politique du gouvernement. A savoir la baisse des prix des denrées de première nécessité".
Abdoul Mbaye et El Hadj Malick Gackou avait "des divergences profondes" qui faisaient que l’ex-ministre du Commerce ne voulait "plus travailler sous les ordres de quelqu'un qui (voulait) le brider. Les deux hommes n'ont pas la même vision sur les grandes orientations politiques. Quelqu'un devait donc partir. Gackou n'a pas voulu attendre qu'on lui indique la porte", avance L'Observateur.
Pour le président Macky Sall, la démission de M. Gackou était "un coup dur et ça a eu l'impact qu'il a eu. La réaction qui sied aussi", ajoute le quotidien du groupe Futurs médias. Il croit savoir qu'après l'annonce de la démission de l'ex-ministre du Commerce, "sans au préalable en aviser officiellement le chef du gouvernement, Macky Sall s'est senti mal. Trop mal".
"D'autres démissions du gouvernement sont –elles à craindre ?", se demande Rewmi quotidien dont les interrogations trouvent écho auprès de La Tribune, qui également affiche : "A qui le tour après Gackou ?". "La coalition Bennoo Bokk Yaakaar secouée par des querelles d'égos, risque d’éclater", affirme même ce journal.
"Les secousses (de cette implosion possible de la majorité présidentielle) vont avoir des conséquences fâcheuses sur l'attelage gouvernemental. Gackou est parti. D'autres frustrés risques de suivre…", écrit La Tribune, laissant entendre que le ministre socialiste de l'Education Serigne Mbaye Thiam, Youssou Ndour (Tourisme) et leurs collègues du Rewmi sont en sursis.
Comme pour confirmer La Tribune, le quotidien Libération affiche : "L'APR attaque, le PS riposte". "La sotie virulente des enseignants de l'Alliance pour la République (APR) demandant la démission du ministre de l'Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, n'est pas du goût des socialistes", rapporte-t-il.
"De l'avis de Mamoudou Wane, proche de la direction du Parti socialiste (formation du ministre Serigne Mbaye Thiam) et secrétaire général adjoint de la 11eme coordination B des Parcelles assainies, Youssou Touré et Cie n'ont qu'à aller voir ailleurs", ajoute-t-il.
"Le malaise empire" au sein de la majorité présidentielle, constate L'Office, un tantinet catastrophiste. "A la lecture des différents coups que les partis membres de cette coalition sont en train de s'envoyer, l'on peut dire sans risque d'être démenti que Macky Sall et ses alliés vivent un malaise qui empire de jour en jour", écrit le journal.
Mais en même temps, "Macky contrecarre les démons de la division", en nommant Alioune Sarr à la tête du ministère du Commerce, estime Sud Quotidien. Il s'agit par ce biais de "maintenir intacte la dynamique Bokk Yaakaar et de contrecarrer les démons de la division qui guettent au quotidien la mouvance présidentielle", poursuit Sud Quotidien.
"Ayant échoué à faire revenir le ministre du Commerce sur sa décision de quitter le gouvernement, le chef de l'Etat a finalement pris la bonne décision : demander à Moustapha Niasse de lui proposer un autre militant de l'AFP pour remplacer Malick Gackou. Une décision qui évite d'amplifier le malaise au sein de la mouvance présidentielle déjà secouée", souligne Walfadjri.
APS