PRESSE REVUE: Les locales, les 'biens mal acquis' et d'autres sujets à la Une
Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS traitent de divers sujets dont les plus en exergue concernent les locales, la traque des biens présumés mal acquis et la dette publique.
Le Parti socialiste est décidé à aller aux prochaines locales de juin 20104 ensemble avec les autres partis de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), regroupant le parti présidentiel et ses alliés, mais ‘’le Parti socialiste demeure réaliste’’, rapporte le quotidien Walfadjri, à l’appui de la manchette suivante : ‘’Ce que le PS concocte pour les locales.’’
‘’Ousmane Tanor Dieng (SG du PS) et ses camarades veulent aller ensemble là où c’est possible’’. Au cas contraire, ‘’les Verts iront seuls, sans les alliés’’, ajoute le quotidien Walfadjri, se faisant l’écho de décisions issues du dernier comité central de cette formation politique.
Le Populaire, dans le même temps, s’intéresse à une réunion tenue dans la nuit de lundi sous la houlette du maire de Dakar Khalifa Sall, une des figures majeures du PS justement, à laquelle ‘’plusieurs responsables départementaux du +Bennoo+originel’’ ont participé.
‘’Que mijote Khalifa Sall ?’’, se demande le journal. ‘’Va-t-il partir sous la bannière de +Dak’ar 2014+, +Bennoo Siggil Dakar+ ou Bennoo ak Khalifa+ ?’’ Le maire de Dakar ‘’compte se battre jusqu’au bout pour rempiler’’ à la tête de la municipalité de la capitale sénégalaise, constate le journal.
Le journal relève ainsi sans le dire vraiment l’ampleur de la tâche du maire sortant qui doit engranger le maximum de soutiens, sachant que la ville de Dakar suscite de nombreuses convoitises, en particulier au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel.
Enquête les sujets politiques en parlant de la transhumance, qui n’est pas sans lien avec les prochaines locales, une occasion pour les partis d’engranger des militants nouveaux, histoire de se renforcer en perspective de cette compétition électorale.
‘’Le régime en procès’’, affiche le journal, revenant ainsi sur le cas Awa Ndiaye, l’ancienne ministre libérale qui a récemment quitté le Parti démocratique sénégalais (PDS) pour l’APR. Il pointe précisément ‘’Les mises en garde de la société civile’’ à l’endroit du chef de l’Etat.
Selon le journal, la société civile a profité d’une rencontre hier mardi sur le ‘’changement des mentalités et le rapport au pouvoir’’ pour ‘’mettre en garde Macky Sall’’ sur les risques qu’il y avait à encourager la transhumance. ‘’Awa Ndiaye, coupable de malversations, ne doit pas être libre’’, décrète Le Quotidien, citant Babacar Gaye, un des responsables de l’ancienne formation de Awa Ndiaye.
Cette sortie s’inscrivait en droite ligne de certaines analyses dont la presse s’est fait l’écho, selon lesquelles le dossier judiciaire de Awa Ndiaye, relatif à des fautes de gestion présumées, pourrait être rangé dans les tiroirs, avec son adhésion à l’APR.
Pour le compte de la traque des biens présumés mal acquis, L’Observateur annonce que l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis bientôt un an pour enrichissement illicite présumé évalué à plus de 500 milliards de francs CFA, sera face au juge demain jeudi.
‘’Après deux mises en demeure, Karim Wade s’achemine inéluctablement vers un procès. C’est du moins ce que laissent présager les signaux qui viennent de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Les choses s’accélèrent’’, écrit La Tribune.
S’agissant du cas Aïda Ndiongue, du nom de l’ancienne sénatrice libérale également inculpé environ six mois plutôt, dans le cadre de la même traque des biens présumés mal acquis, Walfadjri annonce que ses avocats ‘’récusent la Cour d’appel’’.
‘’Hier, à l’audience d’annulation des poursuites entamées contre Aïda Ndiongue, il a été noté l’absence des avocats de la défense. Et ceci n’est que la conséquence du retrait du dossier de la Chambre d’accusation au profit de la Cour d’appel de Dakar’’, précise le journal. ‘’Les avocats de Aïda Ndiongue boudent l’audience’’, souligne également Le Quotidien.
Sud Quotidien traite de l’endettement du Sénégal, qui serait ‘’viable’’ mais ‘’vulnérable’’. ‘’La fréquence et l’importance des emprunts à court terme entre 2006 et 2012 ont contribué lourdement à alourdir le fardeau de la dette au Sénégal (…)’’, signale Sud Quotidien.
‘’Le déficit budgétaire demeure élevé et les charges de la dette publiques sont alourdies’’, renchérit le quotidien L’As, citant un rapport de la direction du bureau politique du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) au secrétariat national de cette formation membre de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) regroupant le pouvoir et ses alliés.
APS