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Les quotidiens parvenus mercredi à l'APS semblent réserver le meilleur de leur menu à la visite du président américain Barack Obama, attendu dans la soirée à Dakar, premier étape d'un périple américain qui le conduira également en Afrique du Sud et en Tanzanie."Sénégal-USA, la démocratie en commun", affiche non sans fierté le quotidien Le Soleil, dont l'édition du jour s'est enrichie d'un cahier spécial de 16 pages, consacré à la visite du président américain et aux différents aspects de la coopération sénégalo-américaine. "Le choix porté sur le Sénégal comme première étape de la visite africaine, du président africain-américain de la grande Amérique est assurément, l'expression concentrée d'une haute marque d'estime pour un pays, un peuple et un chef de l'Etat pétris de culture et de pratiques démocratiques incontestablement établies", écrit le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, éditorialiste du jour du Soleil. "Un choix de reconnaissance, d'encouragement et de promotion d'un modèle nouveau de leadership africain, jeune, dynamique, prometteur, dans un continent en pleine mutation, en pleine révolution. Il n'est pas un choix fortuit. Il est un choix politique et diplomatique", ajoute l'éditorialiste de luxe du quotidien national. ''Dakar, en coupe réglée, déroule le tapis rouge pour le premier président noir des Etats-Unis'', estime le quotidien L'As. Le journal souligne que pour la circonstance, "la circulation a été régentée par des mesures de sécurité strictes''. S'y ajoute que Obama ''arrive avec un arsenal composé de 70 véhicules, des centaines d'officiers et un camion médicalisée". "Ça y est, c'est parti ! A partir de ce soir 19 h et pour trois jours, le Sénégal va vivre à l'heure américaine. Le président des Etats-Unis qui va effectuer du 26 juin au 3 juillet sa première grande tournée africaine depuis son arrivée au pouvoir, va, avant les étapes tanzanienne et sud-africaine, consacrer ses premiers pas au pays de la +Téranga+", écrit L'Observateur. "Un honneur accordé à l'une des +démocratie solides et émergentes +, saluée par Barack Obama le 28 mars dernier lors de la visite du président Macky Sall au pays de l'Oncle Sam", mais aussi "un séjour tout bénef pour le Sénégal", ajoute le quotidien du groupe Futurs médias. Le Quotidien développe une analyse sensiblement différente. "L'un des plus gros projets en direction de l'Afrique que va annoncer Obama va porter sur le financement de l'électricité, écrit-il. Malheureusement, le Sénégal ne figure pas parmi les six pays, déjà sélectionnés. Ni d'ailleurs aucun francophone". "En vérité, Barack Obama n'a jamais fait de l'Afrique une priorité, à fortiori le Sénégal, pays pauvre très endetté, avec une croissance en dents de scie. Mais un pays où il fait bon vivre. Les machettes et les kalachnikovs ne sont jamais sortis des fourreaux comme ailleurs", renchérit le quotidien Enquête. "Chrétiens, musulmans et animistes ne se font pas la guerre comme au Nigeria par exemple. La Côte d'Ivoire a beau être jalouse, mais la plaie laissée par Gbagbo ne s'est pas encore cicatrisée. Et cerise sur le gâteau, nous (le Sénégal) avons réussi à imposer aux Africains un modèle démocratique solide, malgré quelques torpeurs, comme lorsque Me Abdoulaye Wade a voulu se cramponner au pouvoir pour le transmettre à son fils, Karim Wade, aujourd'hui en prison", relève ce journal. Mais pour chaleureux qu'il soit, l'accueil des journaux ne manque de réserver quelque espace aux petits inconvénients de la visite du chef de l'Etat américain."Au vu de ce qui s'est passé hier (mardi), lors de la récupération des accréditations des journalistes, une seule évidence s'est dégagée : la sécurité du président Obama est si importante que les Américains ne la laisseront à personne", avance ainsi Enquête. "Les Américains imposent des mesures extrêmes au palais (de la République)", précise Le Populaire, avant de se demander dans la foulée : "La sécurité de Macky (Sall) désarmée ?". Selon ce journal en effet, seul le chef de sécurité du président Obama et son second "seraient autorisés à porter des armes". De plus, ajoute le journal, plus de 60 éléments du Secret service américain ont pris possession du palais ‘’avec du matériel de sécurité ultra-sophistiqué". "Obama nous étouffe", titre carrément La Tribune. "+Quand est-ce qu'il va rentrer ?+. C'est l'interrogation angoissante d'une vieille dame, obligée de déplacer son petit commerce, installé devant une maison à proximité de la corniche ouest. Obama n'est pas encore là, mais sa venue préoccupe et dérange déjà les Sénégalais, à l'image de cette femme, qui gagne son pain à la sueur de son front", souligne cette publication. "C'est (en désespoir) de cause qu'elle lance ce cri de détresse. A juste raison. Depuis près d'un mois, les habitudes des Dakarois ont connu un bouleversement, du fait de cette visite du président de l'Etat le plus puissant du monde. L'Internet en devient défectueux, les voitures roulent au pas, sinon ralentissent : bref la libre circulation des personnes et des biens piétine ou est reléguée au second plan", signale La Tribune. Selon Direct Info, la venue de Obama plonge le Sénégal dans le tout-sécuritaire. ''Le peuple anonyme de la banlieue (dakaroise) lui, a le sommeil hanté par les futures inondations, l'insécurité et la spirale inflationniste. Osons espérer que de ce séjour de Obama, naîtront des dividendes pour le Sénégal'', écrit ce quotidien. BK