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PRESSE-REVUE: Les journaux se font l’écho de la grogne chez les magistrats


Samedi 4 Janvier 2014

Un différent opposant l’Etat aux magistrats, relatif aux logements de fonction des seconds, est largement évoqué par les quotidiens, samedi. "Sommés de libérer leurs logements, les magistrats se rebellent contre Macky" Sall, titre Walfadjri.

L’Union des magistrats du Sénégal (UMS) "demande [à ses membres] concernés de ne pas donner aucune suite aux demandes ou convocations émanant des gendarmes qui se présenteront à leur domicile", rapporte le journal, citant un communiqué de cette corporation.

"Les magistrats font de la résistance, face à la volonté de l’Etat de mettre fin aux logements conventionnés", ajoute-t-il.

"Les magistrats condamnent l’Etat", écrit Le Quotidien, expliquant que l’Etat a décidé de ne plus payer le loyer de ses fonctionnaires. en lisant ce journal, on se rend compte que de l’avis des magistrats, la volonté de l’Etat de leur retirer les logements de fonction relève de la "provocation".

Selon le communiqué de l’UMS repris par ce journal, les magistrats sont invités à "libérer les logements administratifs qu’ils occupent au plus tard le 30 juin 2014".

"Les magistrats se rebellent", titre L’Observateur, qui se fait l’écho des "actes de provocation contre la magistrature sénégalaise", en reprenant le communiqué des magistrats.

Il rappelle que cette mesure des autorités sénégalaises rentre dans le cadre de la rationalisation des dépenses de l’Etat et concernent les logements administratifs de plus de 700 hauts fonctionnaires.

"Ce n’est pas comme ça qu’on met un terme à une convention de location. Il y a un bail qui lie l’Etat à ces privés" propriétaires des maisons occupées, déclare Abdoul Aziz Seck, le président de l’UM, dans un entretien avec L’Observateur.
Ses confrères "ont droit à ces logements", soutient-ils.

Le secrétariat général de la présidence de la République, qui réclame les logements en question au nom de l’Etat, "ignore vraisemblablement les procédures idoines en la matière", selon l’UMS, rapporte Le Quotidien.

"Les magistrats sur le pied de guerre", titre L’As. "L’UMS a trempé sa plume dans du venin, pour fustiger avec la dernière énergie le +procédé cavalier et illégal+" utilisé par le secrétariat général de la présidence de la République, commente L'AS.

APS





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