PRESSE-REVUE Les décisions du sommet d'Accra au menu des quotidiens
La levée prochaine de la mesure de fermeture des frontières demandée par la CEDEAO et la désignation de Macky Sall comme président du groupe de contact dans la crise au Burkina Faso, ainsi que l'interdiction de la marche du PDS sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçu vendredi à l'APS.
A Accra, la capitale du Ghana, les chefs d'Etat ont réitéré "leur attachement indéfectible aux principes de la libre-circulation au sein de l'espace CEDEAO".
Ils ont invité "tous les États membres à s'y conformer, notamment en levant les restrictions et interdictions sur les mouvements des personnes et des biens en direction ou en provenance des pays affectés, tout en assurant le contrôle sanitaire requis au niveau des frontières".
A propos de "l'injonction" de la CEDEAO, Le Quotidien titre : "Ouvrez les frontières". Selon le journal, "malgré la persistance d'Ebola dans les pays affectés, la CEDEAO qui a tenu un sommet extraordinaire hier à Accra, a demandé aux Etats d'ouvrir leurs frontières".
Mais, ajoute le journal, ''en réalité cette mesure s'adresse au Sénégal et à la Côte d'Ivoire. Même si on y a mis les formules diplomatiques nécessaires".
A Accra, Le Soleil annonce que Macky Sall a été désigné, "président du groupe" de l a CEDEA pour le Burkina Faso, un pays en proie à une crise politique depuis la démission de Blaise Compaoré. A ce propos, le journal Libération parle d'une "reconnaissance diplomatique".
Dans un billet intitulé "diplomatie nouvelle", Le Quotidien écrit : "(….) Alors que Compaoré nous taillait les croupières dans la sous-région, sa chute nous remet, on dirait, naturellement en selle. A Accra, Macky Sall vient d'être désigné par ses pairs de la CEDEAO, président du comité de gestion de la crise burkinabé (….)".
"Y a-t-il un signe plus éloquent que le Sénégal est en train de sortir des années noires que nous avons connues avec les dernières années de (Abdoulaye) Wade, et qui se sont perpétués avec le retrait peu glorieux de Makhtar Diop de la course à la présidence de la BAD ?'', s'interroge le journal.
"Maintenant, que cette affaire du Burkina ne soit que le début d'une ère nouvelle de la diplomatie sénégalaise !", ajoute Le Quotidien.
En Politique, L'AS note que l'ancien ministre des Affaires étrangères, Alioune Badara Cissé, a rejoint le palais de la République après une période de disgrâce. "L'ancien ministre des affaires étrangères et ancien coordonnateur de l'Alliance pour la République (APR) était présent (jeudi) à la réunion de coordination du cabinet du président", indique L'As.
"En l'absence du chef de l'Etat, c'est le directeur de cabinet, Makhtar Cissé qui a présidé la rencontre à laquelle ont pris part les conseillers techniques et le secrétaire général de la présidence, Maxime Jean Simon Ndiaye'', renseigne le journal.
"Même si ABC n'a pas été présenté à un quelconque titre, nos sources croient savoir qu'il a été réintégré le cabinet du chef de l'Etat", ajoute L'As.
Le même journal note que le PDS "prépare un accueil populaire" pour l'ancien président Abdoulaye Wade, le 14 novembre. Selon L'As, "les libéraux et leurs alliés du Front patriotique pour la défense de la République font totalement fi de la décision prise par le gouverneur de la région de Dakar d'interdire toute manifestation à Dakar dans la période du 10 novembre au 5 décembre".
Beaucoup de journaux mettent en exergue ce sujet avec différents titres. "Les Libéraux bandent les muscles" (La Tribune), "Le PDS +brave+ l'autorité" (Sud Quotidien), "L'opposition veut marcher à tout prix" (Le Témoin au quotidien), "La bataille de novembre" (Enquête), "L’équilibre de la terreur" (Le Populaire).
En économie, Libération prédit un "sale temps pour les demandeurs de crédit bancaire", en titrant : "Vers un +casier judiciaire financier+ !". "A l'instar des autres habitants des pays de l'UEMOA, les Sénégalais qui désirent faire des prêts bancaires devront dans quelques jours, s'accommoder à une nouvelle mesure en cours de mise en œuvre", écrit le journal.
''Pour espérer décrocher un prêt dans les banques ou institutions de microfinance, il faudra d'abord qu'un bureau de crédit fasse son rapport à la banque si oui ou non elle doit l'avaliser", ajoute la publication.
APS
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