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PRESSE-REVUE: Les affaires Karim Wade et Hissène Habré au menu des journaux


Mercredi 6 Novembre 2013

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Les journaux reçus mercredi à l’APS mettent en relief l’affaire Karim Wade après la seconde inculpation de Bibi Bourgi et de Pape Samba Diassé, et le rejet de la requête des avocats de Hissène Habré par la Cour de justice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest.Karim Wade est entré ‘’dans l’ultime round’’ dans la traque des biens mal acquis, selon le quotidien Enquête qui annonce l’organisation de fouilles à Beyrouth (Liban) et un procès attendu vers mi 2014.

 Mais selon le journal, le feuilleton qui oppose l’ancien ministre à l’Etat du Sénégal ‘’est loin d’être terminé’’. ‘’Si le bras de fer se poursuit, surtout au niveau de l’opinion, avec des sorties périodiques du Parquet et des avocats du fils de l’ancien président de la République, ce qui se passe dans les coulisses est encore plus intéressant. Tout n’est pas rendu public, mais le dossier Karim Wade parle même si les avocats de ce dernier, dans leur rôle nient tout. Ce qui est sûr, selon des informations dignes de foi, c’est qu’on ne pourra pas faire l’économie d’un procès en bonne et due forme, dans les mois à venir …’’, écrit Enquête.

 Pour le journal, ‘’l’affaire de la traque des biens mal acquis revient force’’ avec la seconde inculpation de Bibo Bourgi par la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Evoquant cette deuxième mise en demeure, l’As titre : ‘’Karim entraîne Diassé et Bibo dans sa chute’’. ‘’A la suite de Karim Wade et Mamadou Pouye qui sont inculpés et placés sous mandat de dépôt pour la seconde mise en demeure, c’est au tour de Bibo Bourgi et Pape Samba Diassé de se faire notifier une nouvelle inculpation par la Commission d’instruction’’, selon le quotidien. 

‘’Avant eux, ajoute t-il, Pierre Agbobo était déjà passé à la trappe. Toutefois, ils sont toujours libres, mais sous contrôle judiciaire. Seuls Karim Wade et Mamadou Pouye sont privés de liberté’’. Abordant la traque des biens mal acquis, Sud Quotidien souligne qu’il est ‘’aujourd’hui un sentiment largement partagé dans l’opinion publique qui subodore des velléités de la part des autorités judiciaires comme de l’exécutif de mettre la +pédale douce+’’ dans ce dossier. ‘’Si les autorités judiciaires ainsi que la CREI ont jugé bon de la +mettre en veilleuse+, rompant avec ainsi la surmédiatisation qui avait prévalu au départ dans ce dossier, force est de constater que la +défense+ des prévenus s’est engouffré dans la brèche et s’en donne à cœur joie pour réclamer à cors et à cris la relaxe pure et simple du plus emblématique de ces prévenus, Karim Wade’’, écrit Sud. 

Après le rejet par la Cour de justice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest de la requête des avocats de Hissène Habré qui demandaient la suspension des poursuites contre leur client, Le Quotidien titre : ‘’Habré coincé dans sa chambre’’. La Cour de justice de la CEDEAO a rejeté mardi la demande de suspension des poursuites contre l’ex-dictateur tchadien. La décision rendue à Abuja, au Nigeria, fait suite à la requête déposée par les avocats de Habré le 23 avril 2013, ‘’demandant à titre de mesures provisoires que la Cour +ordonne à la République du Sénégal de suspendre toute entreprise, 

enquête, acte de poursuite dans le cadre de l’application du Statut des chambres africaines extraordinaires'', créées au sein des juridictions sénégalaises pour juger l'ancien président du Tchad. Ces avocats avançaient le motif que ‘’les Chambres africaines extraordinaires n’étaient - selon la requête - pas légitimes’’ et que Hissène Habré ‘’ne pourrait pas obtenir un procès équitable en comparaissant devant les Chambres’’. Dans sa livraison du jour, Le Soleil s’intéresse à l’Institut de formation Diambars, officiellement inauguré mardi par le chef de l’Etat, Macky Sall qui a appelé ‘’les autres clubs à s’inspirer de l’expérience’’ de cette structure. 

 OID

Williams Logan