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Les sujets relevant de la traque des biens mal acquis reviennent de plus belle au-devant de l’actualité, au détriment notamment de questions politiques reléguées au second plan. Sud Quotidien ouvre sur une annonce, faisant état d’un renforcement du dispositif de défense de l’Etat sénégalais, avec l’arrivée de Me Pape Khaly Niang, au sein du collectif des avocats commis par les pouvoirs publics. ‘’l’Etat du Sénégal, dans le cadre du rapatriement des biens mal acquis, a renforcé le dispositif de défense de ses intérêts en faisant appel aux services de l’avocat sénégalais Me Pape Khaly Niang, du barreau de l’Essonne, en banlieue parisienne’’, précise le journal. De fait, ajoute Le Soleil, l’Etat sénégalais ‘’a porté plainte pour recouvrer les biens mal acquis détournés par une dizaine de personnes. Une première dans l’histoire juridique. La plainte vise toutes les personnes qui sont agents publics et qui ont quelque chose à se reprocher en terme de biens publics’’. ‘’Dix personnalités et autres X poursuivis en France, Karim Wade en tête de liste’’, souligne l’As. ‘’Les trois avocats de l’Etat du Sénégal dans le cadre de la traque des biens mal acquis, établis en France – Mes Papa Khaly Niang, Soulèye Mbaye, Simon Ndiaye – ont tenu hier (lundi) une conférence de presse pour informer l’opinion que la procédure évolue positivement’’, informe ce quotidien. ‘’Le coordonnateur et porte-parole du collectif des avocats de l’Etat a notamment expliqué l’intérêt de cette plainte dans l’Hexagone, et fait état de la +complexité des infractions+’’, rapporte L’Observateur. ‘’On n’a pas affaire à des enfants de chœur, ce sont des gens qui utilisent des méthodes sophistiquées’’, explique Me Simon Ndiaye. Sur le même sujet, l’ancien ministre Thierno Lô, vice-président de la Convergence Bokk Guis-Guiss, estime dans des propos rapportés par Le Pays au quotidien que le président sénégalais Macky Sall également ‘’doit s’expliquer sur l’origine de sa fortune’’. Sans doute pour faire plus vrai, et comme un cas d’école, de nombreux quotidiens, à l’image de Grand place, reviennent sur l’audition ce mardi matin de l’ancien ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom à la Division des investigations criminelles (DIC). Il ‘’devra s’expliquer sur son patrimoine et répondre aux enquêteurs sur un rapport de la CENTIF (…) mais aussi sur celui de la Cour des comptes relatif à la gestion du marché des passeports numérisés et du marché des permis de conduire numérisés’’, note Grand Place. ‘’Ousmane Ngom, le début de la fin ?’’, s’interroge Enquête à sa Une. ‘’Dans le cadre de la traque des biens mal acquis, les enquêteurs ne comptent laisser aucun indice. Ceux-ci s’intéressent autant aux anciennes personnalités de l’Etat qu’à leurs proches. C’est le cas de l’ancien ministre de l’Intérieur Me Ousmane Ngom (….). En effet, les policiers enquêtent sur les proches du responsable libéral et s’intéressent particulièrement à son épouse’’, écrit-il. Le Quotidien ouvre sur une question connexe en évoquant l’absence des avocats du Sénégal lors de l’examen, par la Cour de justice de la CEDEAO, d’une plainte de l’opposition, plus particulièrement de personnalités visées par la traque des biens mal acquis. ‘’L’Etat condamne ses avocats’’, affiche ainsi le journal. ‘’Grosse est la bourde de l’Etat du Sénégal qui, par l’absence de ses avocats, a laissé le champ libre à ses adversaires pour dérouler devant la Cour de justice de la CEDEAO à Abuja. Me Moussa Félix Sow n’a pas pu se rendre à la première audience de cette affaire qui oppose Karim Wade et cinq autres anciens ministres du président Wade à l’Etat du Sénégal. Ce ratage fâche les autorités de l’Etat’’, écrit le Quotidien. ‘’En haut la noce, en bas la dèche’’, titre pour sa part La Tribune pour parler d’une fracture entre ‘’des gouvernants nantis qui font la pluie et le beau temps, croquant la vie à belles dents avec l’argent du pauvre contribuable (…)’’, d’un côté, et ‘’des Sénégalais exaspérés par la cherté de la vie, par des coupures intempestives d’électricité, par un mal-vivre généralisé’’, d’autre part. Or, dans le même temps, l’Etat ‘‘met la pression sur la Douane’’ pour que les recettes douanières soient augmentées, selon walfadjri quotidien. ‘’C’est plus de 50 milliards de francs Cfa qui devront cette année, s’ajouter aux recettes douanières de 2012, précise le journal. Les sujets politiques ne sont pas occultés, même s’ils sont nettement moins en vue que d’habitude. Ainsi, le quotidien Enquête évoque-t-il l’an zéro de la carrière politique de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, par ailleurs maire de Ziguinchor, qui a lancé une offensive pour la conquête du pouvoir, selon de nombreux titres. ‘’C’est aussi le début de la vente des cartes (de son parti, Rewmi) avant sa restructuration pour dépasser le provisoire’’, écrit Enquête. ‘’Pour les militants et responsables (de Rewmi), il est aujourd’hui vital que le président du parti descende sur le terrain, à la rencontre de sa base politique, après être restés longtemps sans le voir avec eux’’, ajoute-t-il. ‘’Les masques tombent. Idy et ses compagnons vont à, la conquête du pouvoir. Un de ses plénipotentiaires n’a pas caché la détermination de son mentor à être celui qui va succéder au président Macky Sall. Il se susurre que Idy ne pardonnerait jamais à l’actuel, locataire de Roume de l’avoir empêché d’être le quatrième chef de l’Etat du Sénégal’’, souligne Direct Info dans son commentaire du jour. L’Office, en ce qui le concerne, s’intéresse au congrès du Parti socialiste (PS), qui ‘’sera reporté obligatoirement. Même si les socialistes tentent de sauver ce qui peut l’être encore, la réalité est tout autre. Minés qu’ils sont par les guerres de positionnement dans leurs rangs’’. Libération fait étant de démissions à l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX). ‘’La case de Diène (Farba Sarr, DG de cette structure) brûle’’, affiche ce quotidien. ‘’Le malaise s’installe à l’APIX, la gestion du DG (est) décriée’’, précise-t-il. BK
APS
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