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"Cocorico !", s’exclame ainsi Le Soleil pour saluer la victoire des Bleus sur la Croatie, dimanche, en finale de la Coupe du monde 2018 (14 juin-15 juillet). "Trop forts, les Bleus !". "Pari gagné pour la France !", estime Walfquotidien.
"Arrivée en outsider à la Coupe du monde de football, la France a finalement déjoué les pronostics en s’adjugeant son deuxième titre, 20 ans après son sacre à domicile en 1998. Une grande réussite pour cette équipe avec des joueurs de talent convoités par les plus grands clubs d’Europe", écrit ce journal.
"La France sur le toit du monde" (L’Observateur) et "Les Bleus ont été au bout de leur rêve" (Le Quotidien) sont d’autres manchettes consacrées à ce sujet.
"Deux ans après l’énorme déception de cette finale de l’Euro 2916, perdue à domicile, la France a pris une plantureuse revanche sur le destin en triomphant de la Croatie en finale de Coupe du monde (4-2)", relève Le Quotidien.
"La France sur le toit du monde" (L’Observateur) et "Les Bleus ont été au bout de leur rêve" (Le Quotidien) sont d’autres manchettes consacrées à ce sujet.
"Deux ans après l’énorme déception de cette finale de l’Euro 2916, perdue à domicile, la France a pris une plantureuse revanche sur le destin en triomphant de la Croatie en finale de Coupe du monde (4-2)", relève Le Quotidien.
"La garde +africaine+ remet ça", souligne Tribune, en référence aux origines africaines de plusieurs joueurs de l’équipe française, soit 14 nationalités africaines dans les 23, déjà une caractéristique des Bleus de 1998 (black-blanc-beur), vainqueurs du Mondial de cette année-là.
A côté de ce point, la pénurie d’eau constatée depuis quelques semaines à Dakar et dans plusieurs régions de l’intérieur du Sénégal fait un sujet un peu plus domestique. Surtout que si l’on en croit Vox Populi, cette situation "fait de gros dégâts dans certains quartiers".
"Les populations confrontées à des problèmes de mal de dos, de douleurs musculaires à cause des bidons et bassines qu’elles se coltinent, une épidémie de diarrhée gagne du terrain", rapporte le journal. "Une si longue souffrance", juge également le quotidien Enquête.
"Depuis des mois, la pénurie qui sévit à Dakar et à Thiès impacte le moral et les finances des citoyens", écrit le journal. Mais une pénurie en cacherait une autre, Le Témoin Le Quotidien faisant état d’un manque de carburant.
"La volonté de l’Etat de frapper de TVA les importations d’hydrocarbures mais aussi leur cession à la pompe, soit deux fois, entraîne le refus des importateurs de céder leurs stocks aux distributeurs à cause du risque de redressement fiscal encouru", fait savoir ce journal.
Sur un tout autre sujet, Vox Populi, à l’image de plusieurs autres quotidiens, fait constater que l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO "sème la zizanie à l’APR (l’Alliance pour la République)", le parti présidentiel.
Le journal fait observer que là où le député Moustapha Cissé Lô "demande le respect de la décision de la Cour de justice communautaire", Aymérou Gringue, président du groupe parlementaire de la majorité, et Me Oumar Youm, directeur de cabinet du président de la République, "prennent son contrepied".
Ce faisant, Cissé Lô, président du Parlement de la CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, "jette du sable dans le couscous de Macky (Sall)", estime Source A.
"Sa réaction se faisait attendre. Quelques jours après l’arrêt rendu par la Cour de justice de la CEDEAO sur l’affaire Khalifa Sall, le président du parlement de ladite institution communautaire est monté au créneau", avance ce journal en parlant de Moustapha Cissé Lô.
"En marge d’un séminaire organisé à Saly, rapporte Source A, Moustapha Cissé Lô a pris le contrepied de ses camarades de parti. D’après lui, +l’Etat du Sénégal a l’obligation de respecter cet arrêt" de la Cour de justice communautaire.
A son audience ordinaire tenue à son siège à Abuja, au Nigéria, la Cour de justice de la CEDEAO, saisie par les avocats de l’édile, a reconnu "plusieurs violations des droits" de l’édile au cours de son procès, selon le compte rendu que les médias sénégalais ont fait de l’arrêt des juges communautaires.
Khalifa Sall avait été condamné, le 30 mars derniers, à 5 ans d’emprisonnement pour notamment escroquerie aux deniers publics, dans l’affaire dite de la Caisse d’avance de Dakar, portant sur des fonds de 1,8 milliard de francs CFA.
Selon ces médias, la Cour de justice de la CEDEAO estime que les droits de M. Sall à un procès équitable, à la présomption d’innocence, à l’assistance d’un conseil du maire de Dakar ont été violés.
Sur cette base, les avocats de l’édile de Dakar, des observateurs et les soutiens de Khalifa Sall demandent sa libération, point sur lequel le juge doit statuer à l’occasion de la reprise de son procès en appel.
"Khalifa Sall divise l’APR", constate à son tour La Cloche, revenant ainsi sur les divergences notées au sein du parti au pouvoir sur cette question. "Pressions sur l’Etat", renchérit le journal Le Quotidien, qui recueille à ce sujet l’avis d’un pénaliste sénégalais.
"Quand il y a des irrégularités manifestes, la sanction c’est la nullité de la procédure", tranche ce spécialiste. Cet avis est conforté par Ndiack Fall, professeur de droit pénal, à la Une de L’Observateur. "Khalifa Sall dit-il doit recouvrer la liberté pour qu’on recommence le procès à zéro".
Walfquotidien évoque un "jeu trouble de la police et de la justice", en rappelant la Cour d’appel de Dakar "reprend, ce mercredi, le jugement en appel de Khalifa Sall". "Mais que peut-on attendre d’une juridiction dont le président est personnellement monté à l’audience dans le dessein manifeste de juger les prévenus quoi qu’il advienne (...) ?", écrit le journal.
Le journal ajoute que pour cette raison, "il avait systématiquement refusé d’attendre que lui soit communiqué le verdict de la Cour de justice de la CEDEAO pour commencer le procès".
De même, poursuit Walfquotidien dans le même esprit : "Que peut-on enfin attendre d’un Etat dont le chef a déclaré qu’il ne se pliera pas aux pressions d’où qu’elles viennent ?".
Si l’on en croit Ousseynou Samba, autre pénaliste, si le Sénégal "ne respecte pas ses engagements, autant quitter la CEDEAO". Surtout que selon cet expert cité par Sud Quotidien, le juge Malick Lamotte, en charge de l’affaire Khalifa Sall, et l’avocat général Lansana Diaby, "ont manqué de courage".