Sen Revue de presse

PRESSE-REVUE: Le football et la lutte en exergue dans les quotidiens


Lundi 10 Juin 2013

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Les sujets sportifs, à travers le football et la lutte, semblent les plus en exergue dans la livraison de lundi des quotidiens, qui se particularise par une relative diversité de thèmes traités."Les Lions gardent la tête à Luanda", où ils ont contraint au nul (1-1) les Palancas Negras, l’équipe nationale angolaise, en match comptant pour les éliminatoires du Mondial 2014, rapporte ainsi le quotidien sportif Stades. "Alors qu'ils ont eu de nombreuses possibilités de battre les Antilopes noires (Palancas Negras), les hommes d'Alain Giresse n'ont pris qu'un point en Angola (1-1), samedi. Ils avancent petit bras sur le sentier de la Coupe du monde, mais demeurent leaders de leur poule", écrit-il. "En dépit des regrets dus au fait que le Sénégal s'est encore une fois fait rejoindre après avoir mené au score, la qualité du jeu et le dispositif tactique étaient au rendez-vous. Au plan individuel, il n'y a pas eu homogénéité dans les prestations", note Stades. "Pas si nul…" estime Tout le Sport. "À défaut d'une victoire et d'un projet de jeu abouti, samedi dernier, les Lions ont fait preuve de solidité et de solidarité pour sortir indemnes du piège de Luanda, en faisant match nul face à l'Angola (1-1)", selon le journal. "Un résultat qui permet au Sénégal de rester en tête du groupe (J), après la défaite de l'Ouganda au Liberia, où se rendent les Lions samedi", ajoute Tout le Sport, avant de se faire l'écho de la réaction de l'entraîneur des Lions, en confirmation de son analyse. "Le résultat est décevant, pas la manière", déclare ainsi Alain Giresse. "C'est encore l'histoire du verre à moitié vide et à moitié plein qui continue d'accompagner les premiers pas d'Alain Giresse à la tête de la sélection nationale. Un match nul est encore venu sanctionner la troisième sortie des Lions dirigés par l'entraîneur français. Cette fois-ci, avec un léger mieux dans le jeu, mais toujours des inquiétudes derrière", constate L'Observateur. "Ce point du match nul leur permet toutefois de garder leur place de leader du groupe J des éliminatoires, zone Afrique, du Mondial 2014", semble pourtant se satisfaire Walfadjri. "Les Lions, entre progrès et regrets", souligne Enquête. Pour Le Soleil, les Lions n'ont simplement "pas relevé le défi". Des quotidiens donnent prolongement à l'actualité sportive en s'intéressent au face-à-face d'après-combat entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine, faisant suite à la victoire du premier sur le second, pour le compte d'un combat qui a permis au vainqueur de conforter sa domination et son statut de champion incontesté de l'heure. Cela dit, cette victoire intéresse moins les quotidiens que les échanges par presse interposée entre Balla Gaye 2 et Yekini qu'il a battu le 22 avril 2012, mettant ainsi fin à une quinzaine d'années d'invincibilité de ce dernier considéré jusqu'à cette défaite comme le ''Roi des arènes". Balla Gaye 2 avait déclaré, au lendemain de sa victoire sur Tapha Tine, qu'il ne comptait plus lutter contre Yekini qui travaillerait à sa perte, de connivence avec ses adversaires. Ce que l'ancien "Roi des arènes" a démenti non sans faire remarquer que Balla Gaye 2 ne peut être son seul potentiel adversaire. Le récent tombeur de Tapha Tine en a malgré tout rajouté une couche. "Le 22 avril 2012, il (Yekini) est tombé à deux reprises devant moi et il se permet de dire qu'il est le khalife général [des lutteurs]. Vous savez que des responsables comme Tyson et Bombardier n'entrent pas dans ces considérations-là, vu leur statut de grand-frère", dit-il. "Que Yekini essaie d'être une référence", renchérit Balla Gaye 2 à la Une de L'Observateur. "On parle de khalifat seulement dans les grandes familles religieuses. Dieu est le Roi suprême. Je ne dispute pas le titre de +Roi des arènes+, cela m'importe peu. Tout ce que je sais, c'est que je ne suis rien et que je ne sais rien. Je ne suis qu'un simple apprenant qui fait son petit bonhomme de chemin dans l'arène", ajoute-t-il. Le même journal signale la victoire du lutteur Bombardier sur Baboye, à l'issue du "grand combat" du gala de lutte sénégalaise à Paris, où le "sport de chez nous" s'est délocalisé le temps d'un weekend et pour la première fois de son histoire. "Bombardier survole Bercy, surchauffé par Youssou Ndour et +Super Etoile+", rapporte le quotidien du groupe Futurs médias à travers une manchette très imagée. Fort de cette victoire, "Bombardier lorgne la couronne de Balla Gaye", indique Le Populaire. "Bombardier a pris sa revanche sur Baboye en remportant le gala de Bercy, samedi dernier. Ainsi, il vise Balla Gaye 2 pour chiper sa couronne", écrit-il. Pour le reste, de nombreux sujets sont évoqués par d'autres quotidiens dont Libération qui ouvre sur la politique. "La bagarre se précise" entre le chef de l'Etat, Macky Sall, et le président de l'Assemblée nationale, Moustapha Niasse, croit savoir ce journal, en revenant sur la question de la la durée du mandant du dernier cité. "Aucun doute. Moustapha Niasse tout comme ses principaux soutiens de la coalition Bennoo Siggil Senegaal optent pour le retour du quinquennat à la présidence de l'Assemblée nationale", contre une durée d'un an renouvelable actuellement, rapporte le même journal. Une question qui a "fini d'installer un climat d'inquiétude au palais" de la République où on redoute "un agenda caché" du président de l'Assemblée nationale, ajoute-t-il. "Prémices d'une cohabitation difficile", souligne le quotidien Walfadjri, en parlant de Diagna Ndiaye, récemment nommé conseiller du chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, et de Abdoul Mbaye, le chef du gouvernement sénégalais. "Après avoir jeté son dévolu sur l'homme d'affaire Diagna Ndiaye pour qu'il puisse user de son carnet d'adresses afin de faire venir les investisseurs au Sénégal, le chef de l'Etat Macky Sall qui a comme chef du gouvernement Abdoul Mbaye vient de mettre à ses côtés deux hommes dont les relations ne sont pas des meilleurs. D'où les craintes par rapport à leur cohabitation qui pourrait être tout sauf paisible", analyse ce quotidien. L'As fait le lien entre politique et sujets de gouvernance en annonçant que des commissions rogatoires ont été envoyées par la Justice sénégalaise en France, au Maroc et au Luxembourg dans le cadre du volet de la traque des biens présumés mal acquis intéressant Karim Wade, inculpé pour enrichissement présumé. Dans le même sens, La Tribune, à son tour, rapporte que Abdoulaye Diop, ministre de l'Economie et des Finances sous le régime de l'ancien président Abdoulaye Wade, et Bara Sady, directeur général de l'époque du Port autonome de Dakar (PAD) sont "au cœur d’un scandale de 23,9 milliards de francs CFA". Loin des affaires, le président Macky Sall réaffirme, à la Une du Soleil, son ambition de "bâtir un système éducatif équitable et efficace". Une déclaration tenue à l'occasion de la célébration de l'Ecole de base.BK

APS

Williams Logan