-PRESSE-REVUE La fête du travail et les prochaines locales à la Une
La fête du travail, les locales prévues le 29 juin prochain et la traque des biens présumés mal acquis, sont les sujets les plus en vue dans la livraison de vendredi de la presse quotidienne.
‘’Les syndicalistes saluent les mesures sociales’’ décidées par le gouvernement, rapporte le quotidien national Le Soleil, au sujet de la célébration du premier mai, fête du travail.
Il signale le début d’un ‘’dialogue social constructif’’, en citant le chef de l’Etat. ‘’Sans stabilité, déclare ainsi Macky Sall, l’émergence économique risquerait d’être hypothéquée’’.
‘’L’Etat et les syndicats des travailleurs ont manifesté hier (jeudi) le vœu de tourner définitivement la page d’un dialogue social improductif pour tendre vers celui de progrès’’, commente Le Soleil.
‘’Dans un contexte de pacte de stabilité sociale, ajoute Sud Quotidien, gouvernement et mouvement syndical ont chacun, pour sa part, donné des gages de bonne volonté pour la promotion d’un dialogue social apaisé (…)’’.
‘’La coalition des centrales syndicales du Sénégal (CCSS) s’est réjouie de la signature du Pacte de stabilité sociale et d’émergence. Cependant, les leaders syndicaux attirent l’attention de l’Etat sur les vrais gages d’une stabilité sociale non sans faire retenir aux autorités +qu’on ne peut pas demander aux organisations de ne pas lutter+ pour l’amélioration des conditions de travail de leurs mandataires’’, relève Le Quotidien.
De son côté, le président de la République Macky Sall prévient dans des propos rapportés par Le Populaire que le travail ‘’s’accommode mal de la palabre incessante’’, alors que les prochaines locales s’annonces à grands pas. ‘’L’intérêt du pays doit être placé au-dessus des contingences idéologiques et politiciennes’’, soutient-il dans le même journal.
Une sortie qui semble bien à propos, alors que plusieurs journaux font état de manœuvres, de divisions et d’alliances contre-natures suscitées par les enjeux de ces prochaines consultations électorales prévues le 29 juin prochain.
‘’Le grand Bazar !’’, ‘’Le faux enjeu national’’, titre ainsi respectivement les quotidiens Enquête et Le Quotidien, quasiment dans un même esprit inspiré par l’analyse du champ politiques dont les acteurs ne sont pas avares de stratégies et d’alliances, quelquefois inattendues, avec comme finalité la conquête des collectivités locales convoitées.
Par exemple, signale Enquête, ‘’ils sont nombreux les crocs-en-jambe et autres petits meurtres entre frères d’un même parti’’. ‘’À la lecture des listes candidates aux locales du 29 juin, le scrutin n’offre pas la visibilité attendue. Les alliances contre-nature brouillent le jeu et l’enjeu national’’, analyse Le Quotidien.
‘’Les bizarreries des locales’’, renchérit L’Observateur, en faisant observer que ces consultations ‘’présentent un intérêt particulier pour les états-majors politiques’’. En atteste le nombre important des listes déposer pour contrôler les collectivités locales’’.
‘’Le dépôt des listes a aussi charrié un long fleuve de contestations. Des partis et coalitions de partis se sont déchirés’’, écrit ce journal, avant d’ajouter : ‘’Déjà, des records ont été battus dans de nombreux communes et départements’’.
‘’Le nombre de listes déclarées forcloses est (de même) très élevé. Sur ce point, c’est le parti présidentiel, l’Alliance pour la République (APR) qui aura payé le plus lourd tribut’’, souligne L’Observateur. Une idée reprise d’une certaine manière par le quotidien Walfadjri, avec à l’appui cette manchette explicite : ‘’L’APR en mille morceaux’’.
Sur un tout autre sujet, celui de la traque des biens présumés mal acquis, L’As renseigne que la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) ‘’désavoue’’ le procureur spécial de cette juridiction d’exception, Alioune Ndao, en refusant de décerner un mandant de dépôt contre l’ancienne sénatrice libérale Aïda Ndiongue, accusée d’enrichissement illicite.
‘’Cependant, une instruction a été ouverte et l’enquête se poursuit’’ dans cette affaire, précise le journal, au moment où la traque des biens mal acquis s’accélère, à en croire le quotidien La Tribune. Samuel Sarr, Madické Niang, Oumar Sarr, Ousmane Ngom, Syndiély Wade, dignitaires de l’ancien régime, se trouveraient ‘’dans le viseur’’ de la CREI, selon ce journal.
Direct Info, sur le même sujet, évoque des retrouvailles ‘’émouvantes’’ entre l’ancien chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade, et son fils et ancien ministre d’Etat, Karim Wade, justement inculpé pour enrichissement illicite présumé. Il a été placé sous mandant de dépôt voilà plus d’un an.
APS