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"Le Conseil constitutionnel a rejeté, hier, le recours en inconstitutionnalité de la loi n° 21 - 2018 du 18 juin 2018, portant modification de la loi n° 2017-12 du 18 janvier 2017, abrogeant et remplaçant la loi n° 2014 du 16 avril 2014 portant code électoral", annonce Le Soleil.
Il rappelle que cette requête en annulation avait été portée par plusieurs députés dont Mamadou Lamine Diallo, Madické Niang et Moustapha Guirassy. "Ils ont estimé que la loi viole la Constitution", mais le Conseil constitutionnel, dans son arrêt, juge que "les dispositions des articles L 132 et L 138 de la loi adoptée par l’Assemblée nationale sont conformes à la Constitution", rapporte Le Soleil.
S’y ajoute que les "sept sages" estiment par ailleurs que "les autres dispositions de la loi adoptée sous le numéro 22-18 ne sont pas contraire à la Constitution", indique le journal.
"Le petit espoir que les opposants nourrissaient lors du dépôt de leur recours de voir, cette fois-ci, les sept sages rejeter la loi sur le parrainage, s’est encore évaporé. Sans surprise, les juges du Conseil constitutionnel ont rejeté le recours des parlementaires de l’opposition en déclarant la loi sur le parrainage conforme à la Constitution", écrit L’As.
"Ousmane Sonko et Cie vont devoir se résigner ou aller voir une autre juridiction supranationale pour espérer obtenir gain de cause", poursuit le quotidien L’As.
Pour le reste, les quotidiens qui guettaient la réaction du Parti démocratique sénégalais après le rejet de l’inscription sur les listes électorales provisoires de son candidat à la présidentielle prochaine, ne semblent en avoir que pour le PDS et Karim Wade.
Cela signifie que M. Wade, s’il ne figure pas sur les listes électorales, ne pourra pas se présenter à cette élection, une perspective que le PDS n’est visiblement pas prêt à accepter.
"Face à la presse hier", mardi, le PDS a rejeté "les propos du directeur de la formation et de la communication de la Direction générale des élections et déclare Karim Wade définitivement inscrit sur les listes électorales", rapporte L’Observateur.
Bernard Casimir Demba Cissé, de directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections, a annoncé lundi au cours d’un point de presse que la demande d’inscription sur les listes électorales de Karim Wade a été rejetée sur appréciation des services compétents, sur la base de l’article L31 du Code électoral.
Celui-ci stipule : "Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale, les individus condamnés pour crime, ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à un mois assortie d’une amende pour l’un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption et trafic d’influence, contrefaçon, et de manière générale, pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à 5 ans de prison (..)".
Or, M. Wade, qui a occupé plusieurs portefeuilles sous la présidence de son père Abdoulaye Wade, a été condamné, en mars 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite et à payer une amende de 138 milliards de francs CFA.
N’empêche, le PDS "exclut une présidentielle sans Karim Wade en 2019", reprend Vox Populi, reprenant des déclarations du secrétaire général adjoint de la formation crée par l’ancien président Abdoulaye Wade : "Si Macky Sall radie notre candidat, on va le radier", dit Oumar Sarr.
"Pas d’élection sans Karim", affiche également La Cloche, reprenant un mot d’ordre du PDS, qui fait valoir que "Karim Wade n’a perdu aucun de ses droits". Il est même "définitivement inscrit sur la liste électorale", du point de vue de responsables du PDS cités par le journal Le Quotidien.
"La réplique n’a pas tardé suite à la sortie de la Direction générale des élections rejetant la demande d’inscription sur les listes électorales introduite par le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS). Hier, les libéraux ont fait dans la menace soutenant que le PDS n’acceptera pas qu’une élection soir organisée sans Karim Wade", écrit Walfquotidien.
Pire, selon Tribune, le PDS "annonce un 13 juillet de feu", en allusion à "une série de manifestations" que la formation politique compte organiser à partir de cette date, qui va marquer "+le début d’une résistance permanente et ordonnée contre un système d’oppression+".
Sud Quotidien constate que pouvoir et opposition se retrouvent à nouveau "à couteaux tirés", le rejet de la demande d’inscription de Karim Wade divisant "tout naturellement la classe politique".
Si dans le camp du pouvoir, "on convoque les dispositions du code électoral en son article L 31", du côté de l’opposition, "on souhaite que tous les opposants qui le désirent puissent se représenter à l’élection prochaine", note Sud Quotidien.
Sur d’autres sujets, Le Témoin quotidien affirme que le spectre d’une année blanche "se précise" à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, Enquête faisant lui état d’une "situation explosive" dans le nord du Sénégal, localités qui ont face à une crise alimentaire.
"Une saison des pluies déficitaire, la baisse drastique du niveau du fleuve Sénégal et le péril aviaire sont à l’origine d’une sévère crise alimentaire dans la région de Matam", écrit Enquête, ajoutant : "Les programmes d’assistance sont contestés et le cheptel est littéralement décimé".