PRESSE-REVUE: LA LIBÉRATION DE TOMBON OUALY ET DE SALIOU NDAO AU MENU
La libération, mercredi après-midi, des policiers Tombon Oualy et Saliou Ndao, présumés meurtriers de l’étudiant Bassirou Faye, le 24 août 2014 sur le campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est le sujet mis en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.
Le doyen des juges a renvoyé Sidy Mohamed Boughalep devant la
justice et en même temps pris une ordonnance de non-lieu en faveur des policiers Tombon Oualy et Saliou Ndao.
Le procureur a toutefois fait appel à la suite de cette décision. C’est désormais à la Chambre d’accusation d’arbitrer.
‘’Tombaly Oualy et Saliou Ndao libres, Boughalep accablé’’’, affiche à sa Une La Tribune qui parle de ‘’tâtonnements et de doutes’’ dans la gestion de ce dossier.
‘’Tombon Oualy n’est pas donc le tueur de Bassirou Faye. Saliou Ndao aussi. Si les deux policiers qui ont été emprisonné dans le cadre de ce meurtre commis le 24 août 2014 hument l’air de la liberté, c’est que ce dossier aux multiples non-dits est très mal géré’’, écrit le journal.
‘’Un tâtonnement sans précédent a conduit d’abord à l’arrestation de Oualy, ensuite Ndao est tombé avant que Sidi Mouhamed Boughalep ne soit lui aussi appréhendé. Une seule balle a atteint le pauvre étudiant, mais trois policiers sont +gardés+’’, souligne La Tribune.
Libéré après 10 mois d’incarcération, Tombon se livre dans Enquête. Il déclare : ‘’Voir ma mère souffrir me déchirait le cœur. J’avais l’impression de ne pas être en prison’’. Son avocat, Me Bamba Cissé, se dit ‘’indigné’’.
Le journal Le Témoin au quotidien annonce que la défense du policier ‘’compte réclamer une indemnisation pour sa détention abusive’’.
L’As s’intéresse à ‘’la nouvelle bataille’’ des avocats de Oualy et Ndao. Pour Me Khassimou Touré, ‘’Saliou Ndao doit réintégrer la police’’, tandis que Me Bamba Cissé demande l’indemnisation de son client.
Dans Le Populaire, Tombon Oualy déclare : ‘’Si ça ne tenait qu’à moi, ma carrière au sein de la police allait continuer’’.
Walfadjri signale qu’un retour à la case prison ‘’est encore possible’’, car le non-lieu ‘’n’est pas définitif en ce que la Chambre d’accusation, saisie d’un appel du procureur, peut ordonner sa remise sous mandat de dépôt’’. D’où le titre du journal : ‘’Le procureur abat ses dernières cartes’’.
APS
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