PRESSE-REVUE: L’hommage à Jules François Bocandé à la une

Les quotidiens dakarois parvenus mercredi à l’APS rendent compte de la cérémonie d’hommage à Jules François Bocandé, ancienne gloire du football sénégalais, décédé le 7 mai dernier à Metz, en France.

Direct Info écrit que ‘’le peuple sénégalais, avec à sa tête son président Macky Sall, a rendu un vibrant hommage à Jules François Bocandé (…)’’. Le journal parle d’une ‘’cérémonie riche en émotion’’ au cours de laquelle les gens, ‘’nostalgiques’’, n’ont pu retenir leurs larmes’’.

Direct Info indique qu’à l’occasion de cette cérémonie organisée mardi au stade Demba Diop et intitulée ‘’le dernier match de Bocandé’’, une rencontre de football a opposé les anciens du Casa-Sports aux anciens internationaux.

Sous le titre ‘’la Nation pleure Essamaï’’ (lion), surnom donné à l’ancien attaquant, le quotidien Stades indique que ‘’c’est Bakary Sarr, l’arbitre de la fameuse finale de la Coupe nationale de 1980 entre le Casa Sports et la Jeanne d’Arc (…) qui a donné le coup d’envoi des derniers 90 minutes de Jules Bocandé, sous un tonnerre d’applaudissements’’.

Le journal indique qu’’’il fallait avoir les nerfs d’acier pour ne pas verser des larmes’’ tant l’émotion était grande.

‘’Que d’émotions ! ‘’, s’exclame Le Populaire, soulignant que le président de la République, Macky Sall, ‘’donne +le héros+ Jules François Bocandé en exemple à la jeunesse sénégalaise’’.

Le journal met aussi en exergue ce propos de l’architecte Pierre Goudiaby Atépa qui déclare en s’adressant aux rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance : ‘’Alors mes frères César Atoute Badiate, Salif Sadio [commandants du maquis] et les autres, allez vous attendre que nous partions tous pour qu’enfin la paix revienne en Casamance ?’’.

Le Pays au quotidien résume l’ambiance empreinte de tristesse qui a prévalu au stade Demba Diop en parlant de ‘’fortes émotions au +dernier match+ de Bocandé’’.

‘’Rivières de larmes pour Bocandé’’, titre de son côté la Tribune qui parle du ‘’dernier match d’un génie’’.

Selon l’Observateur, ‘’arrivé dans un corbillard de la mairie de Dakar, à 16 heures, le cercle de l’ex-goleador des +Lions+, a plongé hier le stade Demba Diop (…) dans un subite et lourd silence. Puis, dans des lamentations. Et ensuite, sous un torrent de pleurs, quand la voiture noire a commencé à faire le tour du stade’’.

Le journal Thiey parle de l’hommage à Bocandé comme de ‘’l’ultime adieu d’un peuple à son héros’’ alors que pour Libération ‘’la Nation rend ses buts à +Essamay+ Jules François Bocandé’’. ‘’Ci-gît un patriote’’, titre le journal qui affiche une photo d’anciennes gloires tenant le cercueil de l’ancien buteur des Lions.

Faisant allusion sans doute à l’unité dont ont fait montre les Sénégalais à l’occasion de l’hommage à Jules Bocandé, Walf Sports titre : ‘’un peuple, un Boc, une foi’’. Le journal évoque ‘’un match qui devait durer 90 minutes, mais qui a glissé vers les prolongations, pour durer, au finish 123 minutes’’.

Le Quotidien qualifie cet hommage de ‘’dernier match exceptionnel pour l’ancien capitaine des Lions’’. Le journal parle de ‘’120 minutes de témoignages et d’émotion’’, pour une partie prévue pour durer 90 minutes.

‘’Bocandé au panthéon’’, affiche le quotidien Enquête à sa une, tout en soulignant que ‘’la +fête+ a été à la hauteur du talent et de la grandeur de la première star internationale du football sénégalais’’.

Sur un tout autre plan, Walf Grand Place révèle que le guide des thiantacounes, placé sous mandat de dépôt à Thiès, a ‘’été admis en consultations à l’hôpital régional de Thiès’’.

‘’Rien de grave’’ cependant, indique le journal, précisant qu’’’il n’est sujet à aucune maladie’’.

L’information fait aussi la une de l’As qui souligne que le marabout a été ‘’extrait de sa cellule pour les besoins d’une expertise médicale’’.

Sur un autre plan, le journal annonce que ‘’Bartélémy Dias, Habib Dieng et Babacar Faye (sont) proches d’une liberté provisoire’’. Le maire de Mermoz-Sacré Coeur et ses deux bras droits avaient été arrêtés dans le cadre de l’enquête ouverte suite à la mort de Ndiaga Diouf, tué devant ladite mairie le 22 décembre dernier.
APS