PRESSE-REVUE: L’hécatombe sur les routes au menu des quotidiens
La série d’accidents meurtriers enregistrés ces derniers jours sur les routes et l’extradition d’Alcaly Cissé du Maroc vers l’Arabie-Saoudite où il risque la décapitation constituent les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus samedi à l’APS.
L’As fait état d’une ‘’fin de semaine meurtrière sur les routes’’ avec 11 morts entre Dakar, Gossas (Diourbel) et Thiès. Il y a eu 4 morts dont 3 sous-officiers gendarmes à Gossas, 6 morts dont un enfant à Allou Kagne (Thiès) et 1 mort et de nombreux blessés graves sur l’autoroute, à Dakar.
C’est un ‘’vendredi noir’’ sur les routes, constate Le Populaire qui annonce le chiffre de 10 morts avec ces précisions : ‘’5 morts à Allou Kagne, 4 à la sortie de Gossas dont 3 gendarmes, 1 sur l’autoroute à hauteur de la bretelle de HML (Dakar)’’.
Le Populaire, à l’instar d’autres journaux signale aussi l’extradition par le Maroc, vers l’Arabie-Saoudite, du député libéral, Alcaly Cissé sous le coup d’un mandat d’arrêt pour escroquerie. ‘’Alcaly Cissé envoyé à la guillotine’’ titre Le Pop, car l’homme ‘’risque la décapitation pour avoir escroqué un Saoudien de la somme de 2 milliards’’.
Le journal ajoute : ‘’Il a été transféré par Interpol ; Ses avocats et les droits de l’hommiste dénoncent, sa famille dans l’émoi. L’Etat, au plus haut niveau entend s’investir pour lui éviter le pire’’.
Pour L'Observateur, le Maroc ''délivre à l'Arabie-Saoudite le permis de +tuer+ Alcaly Cissé''.
Sud Quotidien exprime la même inquiétude : ‘’Il risque la décapitation’’. Le journal rappelle : ‘’L’Arabie-Saoudite, le plus grand pays de la péninsule arabique, est l’un des pays au monde qui appliquent le plus, la peine capitale, avec l’Iran (314 exécutions en 2012), l’Irak (129), les Etats-Unis (43) et la Chine (chiffre inconnu). Le viol, le meurtre, l’apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue sont passibles de la peine de mort dans le pays qui applique de manière strict la charia’’.
Estimant que Alcaly Cissé fait ‘’fait face à son destin’’, le quotidien Enquête souligne : ‘’Après 17 mois d’emprisonnement au Maroc, l’homme d’affaires sénégalais, Alcaly Cissé a été extradé vers le Royaume d’Arabie-Saoudite. Les organismes de droits de l’homme considèrent cette expulsion comme illégale, tandis que des sources proches de l’Etat expliquent les dessous d’une affaire complexe’’.
Dans sa livraison du jour, Enquête se distingue par cette Une ‘’L’empire du yamba (chanvre indien)’’ qui renvoie aux zones dakaroises où la consommation du chanvre connait ‘’une recrudescence’’. Selon le journal, ‘’malgré la dislocation des familles, les séjours carcéraux, la détresse des parents, la consommation du chanvre indien n’a jamais été aussi prisée’’.
Au sujet de ‘’ces nouveaux sanctuaires de fumeurs’’, Enquête écrit encore : ‘’Les quartiers dit chics sont devenus de véritables sanctuaires de fumeurs de chanvre indien, de cannabis et autres drogues du même acabit. Ici, on a une large palette de fumeurs : jeunes, lycéens, étudiants, jeunes cadres et même des grandes dames’’.
En politique, Walfadjri note que le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Doudou Ndir ‘’engage le bras de fer avec Touba’’ pour le ‘’non respect de la parité’’ sur la liste de Benno Bokk Yaakar (majorité) dans la ville sainte.
La liste de Benno Bokk Yaakar pour la commune de Touba Mosquée "n'a pas respecté la parité", estime la CENA, qui tient toutefois à faire respecter le Code électoral. La CENA s'est auto-saisie, mardi dernier, sur le cas de cette liste de candidats à l'élection municipale de la commune de Touba Mosquée, puis s'est réunie en assemblée générale ordinaire, jeudi.
"Comme elle (la CENA) a eu à le faire auparavant dans d'autres cas, elle utilisera les moyens que lui confère la loi du 11 mai 2005 en ses articles L6 et L13, pour faire respecter le Code électoral de 2014", poursuit le texte.
L'article L.6 précité dit : "(...) En cas de non-respect des dispositions législatives et réglementaires relatives aux élections ou référendums par une autorité administrative, la CENA, après une mise en demeure, peut prendre des décisions immédiates exécutoires d'injonction, de rectification, de dessaisissement, de substitution d'action dans le cadre des opérations électorales et référendaires, nonobstant son pouvoir de saisine des juridictions compétentes".
APS