PRESSE-REVUE: L’affaire Arcelor Mittal-Etat du Sénégal bouscule la politique
Les sujets économiques bousculent l'actualité relative à la campagne des élections locales, à la faveur des derniers rebondissements dans l’affaire opposant le géant indien Arcelor Mittal à l’Etat du Sénégal.
Le quotidien L’As livre ‘’les derniers rebondissements’’ dans l’affaire Arcelor Mitta-Etat du Sénégal, ‘’obligé de faire son désistement demain (mercredi) au plus tard’’.
‘’Le ministre de l’Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye affichait une satisfaction mal contenue en annonçant qu’un consensus a été trouvé avec Arcelor Mittal dans l’affaire qui l’oppose à l’Etat du Sénégal’’, rappelle le journal.
‘’Ce dernier est loin de sortir de l’auberge parce qu’au plus tard demain, il devra faire son désistement devant le Tribunal de Grande instance de Paris’’, ajoute L’As, relevant que dans ce dossier, le Sénégal, ‘’qui pouvait gagner 450 millions de dollars, s’est +contenté de 100 millions de dollars’’.
Le journal rappelle que lors de son premier retour de Paris, l’ex-chef de l’Etat ‘’avait fait allusion au fameux contentieux judiciaire pour dénoncer ce qu’il considère comme des pratiques peu orthodoxes. En réalité (…), le préjudice est de 2.500 milliards de dollars et non 450 millions de dollars’’.
Direct Info relève que l’Etat met la pression sur ses avocats dans son différend avec Arcelor Mittal.
‘’Dans le différend opposant l’Etat du Sénégal au géant indien (…), on peine à comprendre pourquoi le régime de Macky Sall préfère 75 milliards de dédommagement à 2.400 milliards de francs obtenus de la Cour arbitrale de Paris saisie par les deux parties pour un règlement l’amiable de ce dossier’’, écrit le journal.
Il ajoute : ‘’La question dépasse l’entendement surtout que l’Etat chercherait à obtenir de ses avocats une lettre de désistement dans le dossier (…)''.
Selon L'As, ''la lettre de désistement qui met un frein à la procédure initiée à la Cour arbitrale doit être disponible au plus tard ce mercredi 18 juin. Passé ce délai, le régime de Macky Sall ne pourra plus obtenir les 75 milliards puisque la procédure (…) va continuer (…)’’.
En économie toujours, le vice-président Afrique de la Banque mondiale, Makhtar Diop, aborde avec Le Quotidien l’autoroute à péage, le Plan Sénégal émergent (PSE), le climat des affaires, entre autres.
Au sujet de l’autoroute à péage qu’il a saluée comme une ‘’success story’’, il a déclaré : ‘’Nous essayons de voir comment reproduire l’autoroute à péage dans d’autres pays’’.
Libération s’intéresse à la campagne d’exploitation forestière et affiche à la Une : ‘’Saccage’’. ‘’Une série de notes de services, obtenues par Libération, viole dans tous les sens les dispositions de l’arrêté (…) régissant la campagne d’exploitation forestière. Des notes qui servent parfois des intérêts privés (…)’’, écrit le journal.
En solitaire, Le Soleil rapporte que ''la surcharge à l’essieu fait perdre au Sénégal 45 milliards par an''. Le journal gouvernemental ajoute que lors de la réception, lundi, des clés du poste de passage de Diamniadio, le secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, Jules Aubin Sagna, a annoncé la construction prochaine de 16 stations de contrôle de la charge à l’essieu.
APS