PRESSE-REVUE Justice, politique et diplomatie font le menu des quotidiens
- Le Témoin Quotidien et Enquête ont évoqué, dans leur livraison du weekend, l'audition "avortée" du banquier Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du Sénégal, dans le cadre des poursuites judiciaires visant concernant l'ex-président tchadien Hissène Habré.
"Le Parquet général des Chambres africaines extraordinaires (CAE) avait formulé une demande d’audition, pour qu’Abdoul Mbaye vienne s’expliquer, à titre de témoin, sur les fonds d’Hissène Habré", révèle d’abord Le Témoin Quotidien.
Mais "la chambre d’instruction des CAE a formellement rejeté la demande du Parquet", ajoute ce journal, qui cite des sources "dignes de foi".
Il affirme qu’"en sa qualité d’ancien directeur général de la CBAO, Abdoul Mbaye avait été accusé à tort d’avoir recelé et blanchi les fonds d’Hissène Habré", quand l’ex-président tchadien s'est réfugié au Sénégal, au début des années 1990.
"Le Parquet désavoué, Abdoul Mbaye hors de cause", titre Le Témoin Quotidien.
Enquête évoque "le jeu trouble du Parquet" et annonce une "convocation avortée d’Abdoul Mbaye".
"La chambres d’instruction rejette la demande du procureur général", rapporte ce journal, en ajoutant que le rejet de cette requête "ouvre la saisine de la chambre d’accusation pour arbitrage".
Il explique, en citant des "sources dignes de foi", que le procureur général des CAE "a encore la possibilité de saisir la chambre d’accusation" des mêmes Chambres africaines extraordinaires, "pour obtenir un arbitrage en sa faveur".
"Mais cela est loin d’être gagné", poursuit Enquête, sur la base de ses informations. Il évoque "l’acte infructueux […] posé par le procureur général" des CAE, le tribunal créé au Sénégal pour juger l’ex-président tchadien, qui est accusé de "crimes de guerre, crimes contre l’humanité et actes de torture".
En 2013, l’Assemblée nationale du Sénégal avait rejeté une motion de censure visant le Premier ministre de l’époque, Abdoul Mbaye.
La motion soumise à l’examen des députés par le groupe Liberté et démocratie, accusait M. Mbaye d'avoir - quand il était directeur général de la CBAO - transgressé les règles de sa profession, en ce qui concerne la gestion de l'argent appartenant à l’ex-président tchadien.
Le Populaire et La Tribune évoquent la marche de protestation qu'envisage d'organiser une partie de l'opposition, le 21 novembre.
Le hic, c'est que le gouvernement aurait décidé d'interdire les marches à Dakar, durant la période du 10 novembre au 5 décembre.
"Le ministre de l’Intérieur brandit ses matraques" contre ceux qui tenteront de braver l’interdiction de manifester durant cette période, commente Le Populaire.
Dans la Tribune, le président du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH), Alioune Tine, considère l'interdiction des marches de protestation comme "un mauvais message" du gouvernement à l’attention de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
L’OIF, qui tient son 15e sommet les 29 et 30 novembre, à Dakar, a un département chargé des droits humains, de la démocratie et de la paix, lequel pourrait voir d’un mauvais œil l’interdiction des marches au Sénégal, a laissé entendre M. Tine.
Le CDSH , qu’il dirige, est une structure d’Etat chargée de conseiller le gouvernement en ce qui concerne les droits de l’homme, a-t-il rappelé dans La Tribune.
Sud Quotidien évoque "la guerre des mots", entre le pouvoir et une partie de l’opposition menée par le Parti démocratique sénégalais (PDS). Selon ce journal, le PDS et ses alliés entendent passer outre l'arrêté du gouverneur de Dakar interdisant les marches dans la capitale, entre le 10 novembre et le 5 décembre.
Parce que "nous allons vers un sommet [NDLR : celui de l’OIF) particulièrement important (…) nous mobilisons nos efforts ailleurs que dans l’encadrement de manifestations", fait valoir Abdoulaye Daouda Diallo, cité par Sud Quotidien.
"La Constitution nous garantit le droit de marcher", rétorque, dans Le Soleil, l'un des organisateurs de la manifestation, Mamadou Diop "Decroix".
L’Observateur annonce qu’"un courant [est] en gestation au sein de l’AFP", l’Alliance des forces de progrès, le parti de Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale.
"Mamadou Goumbala [est] parmi les animateurs de la fonde", ajoute-t-il. Le docteur Malick Diop, l'un des leaders de l'AFP, affirme que "dans les textes du parti, il n’y a pas de disposition autorisant la création d’un courant".
Selon Walfadjri, "Dakar mijote une réponse graduée" à la recommandation faite jeudi par la Cédéao à ses Etats membres de maintenir les frontières ouvertes - et de les rouvrir si elles sont fermées - en dépit de la prévention de la fièvre Ebola.
"Le Sénégal travaille à une réouverture graduée de ses frontières avec les pays touchés par l’épidémie d’Ebola", écrit-t-il, en citant des "sources" non identifiées.
APS
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