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Des quotidiens annoncent la possibilité d'une liberté provisoire pour Bibo Bourgi, complice présumé de Karim Wade dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, principal sujet traité par les journaux à côté d'autres questions relevant également de l'actualité politico-judiciaire."Le présumé complice de Karim Wade dans l'affaire de la traque des biens mal acquis, Bibo Bourgi, pourrait être libéré incessamment. Le médecin commis par la Commission d'instruction de la Cour de répression de l'enrichissement illicite(CREI), le cardiologue Mbaye Paye, a relevé des +anomalies+ incompatibles avec la détention et qui ne peuvent être traitées nulle part au Sénégal en cas de complications", écrit Enquête. "Bibo Bourgi risque la mort subite en prison", alarme même L'As, sur la base d'un rapport de l'expert désigné par l'Ordre des médecins. "Son état est incompatible avec la vie en milieu carcéral, même au pavillon spécial", souligne le docteur Paye cité par L'As. En conséquence, selon ce journal, les avocats de Bibo Bourgi ont déposé une demande de liberté provisoire pour leur client. Le quotidien L'Observateur, à quelques mots près, reprend les mêmes informations, en précisant que "Me Boubacar Cissé, conseil de Bibo Bourgi a saisi l'occasion (donnée par ce rapport médical) pour déposer une demande de liberté provisoire pour son client. Une requête enregistrée hier par la commission d’instruction de la CREI". Ne pouvant compter sur un tel recours, rapporte Rewmi quotidien, Karim Wade dont Bibo Bourgi est le complice présumé, "demande à ses proches d'investir les médias" pour convaincre l'opinion de son innocence dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, pour laquelle il a été inculpé pour enrichissement illicite à hauteur de 700 milliards de francs CFA. Sud Quotidien évoque les prolongements politiques de cette affaire. "Risques de télescopage" dans la banlieue dakaroise où le Parti démocratique sénégalais (PDS), le parti de Me Abdoulaye Wade, veut marcher samedi pour notamment demander la libération du fils de l'ancien président sénégalais, malgré une contremarche annoncée par des militants de l'Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir. ‘’La décision du préfet de Pikine est très attendue au sujet de la suite qu’il va réserver à la demande de marche du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de l’Alliance pour la République (APR). Ces deux formations ont déposé, chacune, sur la table de l’autorité administrative une demande d’autorisation de marche pour le samedi prochain. Elles ont choisi le même jour, la même heure et le même itinéraire. Des observateurs craignent le pire en cas d’autorisation des deux manifestations’’, écrit Sud Quotidien. Les sujets franchement politiques, pour ne pas dire plus, sont évoqués par certains quotidiens dont Direct Info qui revient en Une sur le débat relatif à la proposition de loi sur l’élection au suffrage universel des maires à l’occasion des prochaines locales arrêtées pour mars 2014. ’’Une lenteur suspecte’’, titre ce journal. ‘’Guerre des tranchées’’, ajoute-t-il avec comme illustration la photo du président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse. Le journal, dans un billet, que cette proposition de loi ‘’dort depuis deux mois sur la table du président de l’Assemblée nationale. Qu’attend le patron de l’hémicycle pour la diligenter ? Une question qui interpelle les parlementaires, car l’adoption de cette loi constituerait une avancée pour notre démocratie. Donc, le temps presse’’. A la lisière de la politique et de la justice, Walfadjri et Le Quotidien reparlent de l’assassinat de Me Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel sénégalais au moment de son assassinat il y a de cela vingt ans. ‘’20 ans, jour pour jour. Le juge Babacar Sèye était assassiné sur la corniche ouest par une bande d’individus supposés proches du Parti démocratique sénégalais (PDS), alors principale force d’opposition au régime socialiste d’Abdou Diouf. 20 ans après, des zones d’ombre entourent encore cette sinistre affaire qui continue de marquer la vie politique au Sénégal’’, note le quotidien Walfadjri.* ‘’Alors accusé d’être le commanditaire du meurtre, Abdoulaye Wade a, entre temps, accédé au pouvoir avant de sortir de prison la bande à Clédor Sène. Mieux ou pire, il enterre le dossier Me Sèye par le biais de la loi Ezzan. Malgré tout, le mystère demeure. Et le pouvoir de Macky Sall semble vouloir profiter de cette affaire agitée récemment par les députés de la majorité pour faire peur aux libéraux’’, écrit ce journal. Il poursuit : ‘’la réouverture de l’affaire Me Sèye est-elle encore possible ? Quelles pourraient être les incidences d’une éventuelle abrogation de la loi Ezzan ? Le PDS a-t-il des raisons d’avoir peur ?’’. À toutes ces questions, le journal dit apporter des éléments de réponse à ses lecteurs. Le Quotidien, pour sa part, parle d’un ‘’fait nouveau’’ dans cette affaire qui ‘’n’était pas le premier crime politique au Sénégal’’. ‘’Mais le contexte et la personnalité du tué procure un ressentiment national. On sortait à, peine d’élections, présidentielle et législatives, aux résultats très contestés’’, souligne le journal. ‘’De nos jours, l’Assemblée nationale est tentée par la réouverture de ce dossier pour tirer cette affaire politico-judiciaire au clair. 20 ans après, le drame est loin d’être prescrit par la mémoire sénégalaise. Abdoul Mbaye, actuel Premier ministre, était la première victime des tueurs’’, révèle le journal Le Quotidien. Loin de ce sujet, La Tribune soutient que le déguerpissement des ambulants est à lier à une visite attendue de Barack Obama à Dakar qui prépare activement la visite du président américain. ‘’La visite non encore officielle du président américain Barack Obama au Sénégal, serait la raison du soutien du chef de l’Etat (sénégalais) au maire Khalifa Sall dans sa volonté de débarrasser Dakar de ses ambulants’’, précise le journal. Le Soleil annonce que pour la campagne agricole 2013-2014, l’Etat sénégalais a décidé de subventionner 95.000 tonnes d’engrais, là où Libération renoue avec les affaires. ‘’Des affaires pas du tout claires, encore’’, en parlant de la gestion de Alassane Robert Diallo, directeur général de à l’Institution de prévoyance retraire du Sénégal (IPRES), souligne le quotidien. ‘’Abonné aux scandales financiers depuis l’époque du régime socialiste, l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) se signale encore sur ce registre. La preuve par le marché de construction d’un immeuble au Point E devant servir à désengorger son siège du centre-ville, et le processus de recrutement d’un nouveau directeur général sur le point de foirer’’, écrit Libération. BK