PRESIDENTIELLE: Le sport, parent pauvre de la campagne électorale.

SENXIBAR- Après plusieurs jours de campagne présidentielle, les acteurs du monde sportif restent encore sur leur faim. Et pour cause, leur secteur a été le parent pauvre de ces échéances électorales où les candidats à la présidentielle ont parlé de tout sauf du sport. C’est pourquoi, Me Augustin Senghor n’a pas manqué d’exprimer ses regrets par rapport à cette mise en rade. Interrogé par la RFM, le Président de la fédération sénégalaise de football(FSF) déclare « on n’a pas vu de candidas axer son programme sur le sport ce que nous déplorons.» Dans la même foulée, Me Senghor pense qu’il paraissait normal de la part des sportifs d’avoir des attentes qui sont fortes venant des candidats. Mais rien n’y fit. Toutefois, le fédéral ne se décourage pas et dit « Nous sommes à l’écoute des candidats pour le second tour de la présidentielle. Il faut qu’ils nous donnent des gages et de respecter les promesses sur le sport.» Pour lui, si les prétendants au fauteuil présidentiel veulent obtenir les voix des sportifs, ils doivent inclure dans leur programme ce secteur. Embouchant la même trompette, Vieux Dabo pense que les acteurs sportifs doivent exiger la prise en compte de leur secteur. Selon le Vice-président de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), le sport peut être une activité génératrice de revenus, il peut créer de l’emploi parce qu'il regorge beaucoup de personnes. Contrairement à cela, le journaliste considère le sport comme le parent pauvre de la campagne électorale et précise que les politiques ne parlent de sport que lorsqu’ils organisent un meeting dans un stade. Pour lui il y a une absence de politique et de vision sportive, ce qui fait que la solution ne vient pas demain, conclut-il .