PRESIDENTIELLE DE 2012: Latif revient sur son engagement politique
SENXIBAR- Le journaliste-écrivain Abdou Latif Coulibaly brise le silence sur sa candidature à l'élection présidentielle de 2012. Interrogé par le quotidien l'Observateur, Latif a exprimé son engagement pour briguer le suffrage des sénégalais. Dans cet entretien, il estime que son implication au service de sa communauté lui a valu parfois plus de risques que ceux qui étaient engagés au sens partisan du terme.
Un engagement politique a toujours un prix à payer. Cette phrase semble être comprise par Abdou Latif Coulibaly, journaliste et "futur candidat" à la présidentielle de 2012. Très connu avec ses écrits où il s'attaque souvent à la malgouvernance, à la corruption, Latif avoue que son engagement ne s'est pas fait sans conséquence. Pour étayer son propos dans l'Obs, M. Coulibaly révèle que son engement a dû lui coûter des amitiés, des relations familialeset parfois des privations avant de renseigner que son épouse a perdu des contrats à cause de lui. Dans son argumentaire, le journaliste-essayiste renseigne que " depuis juillet 2007, pendant 2ans, il y'a un énergumène qui (...) m'appelait pour m'insulter copieusement. J'ai dans mes cartons(...) des lettres envoyées toutes les semaines." A partir de cet exemple, le "futur candidat de Benno Alternative"pense que s'il s'agit de l'engagement politique au service de la communauté qui fonde la légitimité d'une candidature, il n'existe aucune candidature plus légiltime que la sienne. Toutefois, ALC s'est également prononcé sur la prochaine décision du Conseil constitutionnel concernant la validité ou non de la candidature de Me Wade. A cet effet, le journaliste informe que "si le Conseil valide sa candidature, je descendrai dans la rue pour manifester pacifiquement."Par contre, Latif refuse toute idée de brûler le pays après une décision favorable du Conseil constitutionnel. Pour lui, le seul combat qui vaille dans une démocratie, c'est celui de la légalité conclut-il.