PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE: Mamadou Seck invite tous les candidats à suivre Me Wade

SENXIBAR- "J'invite l'ensemble des candidats à la présidentielle à faire une déclaration solennelle de respecter la décision du Conseil constitutionnel comme promis par Me Abdoulaye Wade." Ces propos sont tenus par Mamadou Seck, Président de l'Assemblée nationale. Pour la paix civile, nous sommes tenus de rester républicains quelque soit la décision du Conseil constitutionnel et l'accepter dira le Président de l'Assemblée nationale. Invité à l'émission Grand jury de la RFM, M. Seck ne partage l'avis de plusieurs citoyens qui n'arrêtent pas d'égratigner les députés qui sont non moins des élus du peuple. A cet effet, le Président pense que l'Institution qu'il dirige est très dynamique parce qu'elle vote des lois importantes. A l'en croire, l'Assemblée nationale n'est plus celle que l'on assimilait à une tribune d'applaudisseurs. Elle descend sur le terrain pour s'enquêrir des problèmes des populations. Etayant son propos, Mamadou Seck soutient que les députés interpellent le Gouvernement sur plusieurs questions surtout concernant l'éducation. D'ailleurs, une rencontre va être effectuée pour des concertations avec les acteurs de l'éducation ajoutera t-il. Dans la même foulée, M. Seck renseigne que le Gouvernement a été interpelé sur les 40% du budget alloués à l'éducation alors que les problèmes persistent. C'est pourquoi nous comptons aider le gouvernement à sortir de cette impasse dans les jours qui viennent, insiste le Président de l'Assemblée nationale. La question relative au Code de la presse a été évoquée. Selon le Président Seck, les députés ne refusent pas de le voter. Il ya eu une discussion qui se fait à son sens. Idem pour la dépénalisation du délit de presse, il rensiegne que les interrogations sont aussi bien du côté de l'opposition comme de la majorité. Pour la Casamance, il reconnait qu'il n'ya pas d'initiative parlementaire sur le conflit mais des députés envisagent de mener des propositions à l'exéctutif pour apaiser cette partie du pays conclut-il.