PRATIQUE DES MÉTIERS DIFFICILES AU MOIS DE RAMADAN: UNE MISSION, DEUX CORPS À L’ÉPREUVE, SOUS UN ARDENT SOLEIL
Certains travailleurs, sous le chaud soleil, en plein jour du mois de ramadan, le ventre creux, mettent leur métabolisme à rude épreuve. Les femmes policières et les bonhommes de la circulation, privés d’alimentation, sont souvent debout pendant des heures au beau milieu de la route. Ils régulent la circulation sans possibilité de se reposer un moment. Ces derniers, bravent l’indiscipline des conducteurs sans pour autant rouspéter.
Le travail des volontaires de la ville de Dakar devient de plus en plus laborieux durant le mois de ramadan. En plus d’une diète, ils sont confrontés à l’entêtement des gens qui sont moins maniables. Ils s’adonnent aux interpellations des voitures, sifflet à la bouche.
Déshydratés et obligés de tenir leur mal en patience, jusqu’à l’heure de la coupure du jeûne, ces volontaires de la Mairie de Dakar et les policières adoptent une posture de combattant. Idem pour les policiers, ils régulent le trafic dans les normes, tout en adossant le mépris des automobilistes. Femmes policières, en action sous la chaleur Les femmes policières, bien trempées dans leur tenue, casquette sur la tête, patrouillent tout au long du rond point Sandaga.
Debout devant les feux tricolores, elles tentent tant bien que mal à réguler les embouteillages. La femme est définie de nature comme sexe faible, avec moins de capacité à supporter l’effort physique, à coté de l’homme. Néanmoins, certaines d’entres elles ont décidé de se hisser à la hauteur des hommes et affrontent les aléas de la route en ce mois béni. Elles sont soit des gendarmes, ou des policières.
A 14heures, sous un soleil de plomb, dans les fracas de la ville de Dakar, ce premier jour du mois de ramadan est une épreuve raboteuse pour elles. Elles affichent bonne mine, se tiennent d’aplomb entre les centaines de véhicules qui circulent et tentent de mettre de l’ordre dans le trafic. Ce qui n’est pas une chose aisée en ces moments, ou elles se sont abstenues de manger et de boire.
Trouvée aux alentours du centre commercial El Malick, Ami est une jeune policière qui fait la ronde en jour du moi de ramadan. Prise entre les coups de sifflets et l’interpellation des motocyclistes, elle n’a pas le temps de se soucier du ramadan. Quelques instant après, elle prend congé et s’assoit sur une chaise pour reprendre le souffle.
« Je suis déjà fatigué, alors que la journée ne fait que commencer. Il faut que je m’assois un peu pour reprendre des forces », murmure-t-elle, à un de ses camarades. « C’est un peu difficile d’effectuer ce boulot durant le ramadan, mais nous l’avons choisi », recadre Ami, en feuilletant un livre. Mais, ne voulant pas se prononcer d’avantage, elle retourne dans ses occupations avec sa faim et sa fatigue.
Les volontaires de la mairie de Dakar souffrent En ce mois de ramadan beaucoup de métiers semble être dure à achever. Des travailleurs, dont leurs métiers se font sous le chaud soleil, contraint à la bonne marche du ramadan. Parmi eux, les volontaires de la mairie de Dakar qui s’adonnent à la fluidité de la bonne circulation des voitures. Trouvée au milieu de l’allée Lamine Gueye, un volontaire de la mairie de Dakar qui semble être dominé par le jeune, gère la circulation. Vêtu de son uniforme habituelle et du gilet vers fluo, l’homme siffle à travers son sifflet argentin pour permettre aux automobilistes de circuler plus facilement.
Ici, la circulation est très souvent dense. Les va-et-vient ré- pétés et le mouvement des bras n’est pas très facile. « C’est très dur le travail que j’exerce et souvent les automobilistes ne coopèrent pas », confie-t-il.
Ce dernier poursuit que, « les automobilistes dorment souvent au volant ». Leur travail n’est pas très facile du tout. Ceci explique qu’il ait souvent une soif qu’ils sont obligés de garder jusqu’à la rupture. Leur seul avantage est qu’ils n’ont pas une heure de descente.
« Nous travaillons jusqu’à ce que le besoin de se reposer se sente et on rentre. Nous n’avons pas une heure fixée pour la descente », a-t-il déclaré.
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