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La diversification et le renforcement du financement du sport sont une condition fondamentale, aux yeux de Macky Sall à coté des quatre axes de son programme qu’il a développé au cours de cette rencontre avec la presse et qui a vu la présence de Youssou Ndour, des membres de la coalition et d’anciens sportifs.
Conscient que L’Etat ne peut pas tout faire, le leader de Yonnu Yokute a adjoint à cette mesure la création d’une fondation du sport afin de diversifier les sources du financement. Cette structure permettra son sens de mettre ensemble aussi bien les acteurs étatiques que non étatiques.
«L’Etat doit accroitre les moyens qu’il met au sport en explorant d’autre sources. Il nous faudrait dans le cadre du partenariat public-privé, trouver des moyens les plus appropriés pour faciliter le financement du sport et développer une fondation nationale du sport avec l’appui du secteur du privé. L’Etat doit organiser le cadre et solliciter le secteur privé », a-t-il souligné.
«Modernisation de la gouvernance sportive»
Parmi les quatre axes majeurs auxquels Macky Sall, compte s’appuyer une fois élu, figure celui la modernisation de la gouvernance sportive avec la consolidation et le renforcement de l’autonomie des fédérations sportives dans la gestion des ressources publiques. Mais également, ajoute-t-il, en signant avec elles des conventions d’objectifs avec les fédérations sportives.
«Il faudrait plus d’autonomie mais aussi plus de contrôle afin d’arriver à une gouvernance plus vertueuse. Il faut que le ministère arrête de s’immiscer dans la gestion des fédérations sportives. Il s’agira entre le ministère, le pouvoir centrale et le comité national olympique sportif, de définir clairement le domaine de compétence de chacun. Faisons en sorte que tout soit clarifié de façon à donner plus d’autonomie aux fédérations », préconise-t-il.
Le programme de construction d’infrastructures sportives reste également une charpente dans la politique du leader de l’Apr.
«Réaliser dans un horizon assez raisonnable des infrastructures»
Relevant le gros déficit en matière d’infrastructures qui ne permet aujourd’hui pas d’organiser les compétitions internationales de football ou encore de basketball, il a émis le souhait de changer la conception des infrastructures sportives. «Le Sénégal doit être capable d’organiser à tout moment une Coupe d’Afrique. On ne peut pas organiser une Coupe d’Afrique alors que nous avons gagné beaucoup de trophées. C’est un problème sérieux. Pour le sport de haut niveau, il faut en effet réaliser dans un horizon assez raisonnable des infrastructures. C’est le cas de l’arène nationale qui me parait être une priorité absolue. Il faut également un hippodrome et un palais omnisport dans chaque département. Cela est à notre portée et je m’engage à les réaliser », dit-t-il, avant d’insister sur la nécessité d’installer des infrastructures dans les quartiers et le développement du sport au niveau des collèges et des universités.
Il n’a pas manqué de faire un plaidoyer pour la formation des cadres sportifs. «Des structures comme le Cneps ne forment plus des maitres d’éducations physiques comme dans le passé. Il faudrait renforcer la formation des cadres administratifs qui gèrent le sport et trouver des filières de formations diplômantes dans le métier. Je pense que les anciens sportifs pourraient trouver des perspectives d’avenir parce que le sport de compétitions envoie souvent à la retraite ses pratiquants. Il doit continuer et être des experts dans leur domaine. Il faut une volonté également d’intégrer des handicapés. Le Sénégal va soutenir les athlètes de haut niveau en les accordant des bourses», a déclaré le candidat de la coalition Macky2012.
SUDONLINE.SN