POLEMIQUE: La vérité sur le protège-dent de Gouy Gui

SENIBAR- Trois jours après la victoire de Ama Baldé sur Gouy gui, la polémique ne s'estompe toujours pas. Le quotidien l'Observateur revient sur le débat apporte quelques éclairages sur le protège-dent du roi du simpi.
D'après l'Obs, pendant que plus d’un amateur incrimine Gouy Gui dans cette histoire, ce dernier et son camp ont trouvé un élément pour consolider leur système de défense. C’est le port du protège-dent, obligatoire dans un combat de lutte. Selon le camp de Gouy Gui qui a déposé son recours hier, l’arbitre ne devait pas siffler, tant que les deux lutteurs n’étaient pas prêts pour combattre. Et pour preuve que Gouy Gui n’était pas prêt, ils ont brandi le protège-dent. Sur les images en boucle, Gouy Gui n’avait pas mis son protège-dent, au coup de sifflet. Brèche dans laquelle s’engouffreront certains, pour légitimer l’acte de Gouy Gui, allant même jusqu’à imputer la faute à l’arbitre central qui, à leurs yeux, aurait fait preuve de légèreté. Que nenni ! La version du Cng qui a reçu le rapport du corps arbitral aide à mieux comprendre les faits. «Effectivement, le port du protège-dent est obligatoire. Un lutteur qui perd son protège-dent intentionnellement, pendant le combat, écope d’un avertissement. Sauf que dans le cas d’espèce, l’arbitre central ne contrôle pas lui-même, la régularité de l’appariement du lutteur. Il a deux juges qui sont ses assistants. Ces juges sont chargés de vérifier que les lutteurs sont en état de combattre. C’est-à-dire vérifier la tenue et l’identité des lutteurs, s’assurer que le lutteur ne porte pas d’objets dangereux pour son adversaire, se garantir que les lutteurs n’ont pas enduit leur corps de matières grasses ou gluantes etc. Avant même de tâter le lutteur, l’assistant lui demande d’ouvrir la bouche pour s’assurer qu’il a porté son protège-dent. L’arbitre central attend le retour de l’information de ses juges. Gouy Gui avait bel et bien mis son protège-dent, quand il était en train de subir cette visite auprès de l’assistant. Qu’il ait attendu que le juge-assistant tourne le dos pour aller rendre compte à l’arbitre central, ça c’est un autre débat. L’arbitre central n’a pas à vérifier le port du protège-dent, puisque les juges lui ont déjà dit que c’était ok. Il ne va donc pas vérifier une deuxième fois», explique le chargé de la communication du Cng.