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Politique

Ousmane Tanor Dieng : «C’est moi ou c’est moi !»


Dimanche 13 Novembre 2011

Une présidentielle au Sénégal sans la représentation du Parti socialiste, ressemblerait à une coupe du monde sans le Brésil ou à un G20 sans les USA. C’est ce que semblent encrés dans la tête, les "disciples" de Senghor. "Ami" à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, Ousmane Tanor Dieng adopte sa formule de ; "je gagne ou je gagne" transformée en "c’est moi ou c’est moi".




Ousmane Tanor Dieng : «C’est moi ou c’est moi !»
Décidemment, Ousmane Tanor Dieng ne semble pas envisager une autre hypothèse que d’être le candidat dit de l’unité et du rassemblement de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal. Le leader des Socialistes Tanor Dieng s’obstine à être, contre vents et marrées, candidat de Bennoo. A preuve, la rencontre du mercredi 09 novembre 2011, entre le comité de facilitation de Bennoo piloté par l’ex-maire de Ziguinchor Robert Sagna et le bureau politique du Parti socialiste (Ps) n’a pas donné grand-chose. La médiation de Robert Sagna et Cie a buté sur le niet catégorique de Tanor Dieng et Cie de céder la place à Moustapha Niasse de l’Alliance des forces pour le progrès (Afp) qui, aussi, campe sur ses positions.

Pourtant, au départ, les Progressistes ont donné l’engagement de respecter le verdict du comité de facilitation. Ce que le parti socialiste n’a jamais fait. C’est dire que dés le départ, les socialistes mis dans l’idée de représenter coûte que coûte Bennoo en février 2012. D’ailleurs, le cercle des enseignants socialistes, par la voix de son coordonnateur Youssou Mbow, avait subtilement montré que la candidature de Tanor n’est pas négociable. Mais, tout à commencer quand les socialistes ont présenté Moustapha Niasse aux yeux de l’opinion comme le facteur bloquant dans la recherche du candidat de Bennoo. C’est la goûte d’eau qui a fait déborder le vase. Ce qui s’est manifesté par le communiqué "chaud" du bureau politique de l’AFP qui recadrait les socialistes.Aujourd’hui, c’est l’impasse, car aucun, des deux protagonistes ne veut céder. Et ce, c’est en partie à cause de la déclaration du Pr Abdoulaye Bathily (membre du comité de facilitation) qui disait que, certainement pour ne pas frustrer ; "les deux candidats remplissent les critères définis". Mais aussi, l’argument du comité de facilitation de trouver un candidat à l’unanimité. Alors, à part égale, comment obliger quelqu’un à renoncer au profit de l’autre ? N’est-ce pas là un paradoxe ? Même si, au regard des résultats de la dernière élection présidentielle, le Ps a raison sur l’Afp en terme de représentativité, les progressistes ont des arguments à faire valoir. A l’origine de la défaite du Ps en 2000, Ousmane Tanor Dieng est-il encore crédible aux yeux de l’opinion nationale ?

LERAL.NET



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