Ousmane Seck condamné pour plagiat : Le chanteur doit reverser 10 millions à un enseignant

C’est une affaire qui remonte à 2012, date qui correspond à la sortie du dernier album d’Ousmane Seck. Dans cet opus, le morceau «Galagne» avait soulevé beaucoup de bruits. Un enseignant du nom de Boubou Wélé s’était proclamé auteur de cette œuvre musicale. Une accusation de plagiat que le frangin de Thione avait balayée d’un revers de main. Le contentieux finalement vidé par le tribunal de Dakar a donné raison à Boubou Wélé à qui Ousmane doit verser la somme de 10 millions en guise de réparation.

Le morceau était diffusé en boucle sur les stations radio. «Galagne», titre éponyme du dernier album de l’artiste interprète, Ousmane Seck, a fait son chemin depuis 2012, date de sa sortie. Accompagné par une vive contestation, il a fini par se jouer dans les couloirs du Palais de justice. A la place des percussions pour battre la mesure, le martinet du juge a retenti. Et le leader du «Ouz Band» devra casquer le prix fort (10 millions de nos francs) pour réparer le tort causé au sieur Boubou Wélé. Enseignant de profession, auteur-compositeur, interprète à ses heures perdues, celui-ci l’avait ouvertement accusé de plagiat. A l’en croire, le titre «Galagne» est l’une de ses œuvres qu’il a fait écouter et prêté la maquette au chanteur. Il a eu la surprise de sa vie en entendant la chanson diffusée sur les ondes radiophoniques et dansée dans les discothèques. En gardant la mélodie et les paroles, Ousmane s’est tout juste contenté de changer le titre originel «Ay mir». Fort heureusement, M. Wélé avait enregistré cette œuvre au Bsda (Bureau sénégalais des droits d’auteur) sous le numéro 2265, en 2001.

Interpellé sur la question, Ousmane Seck s’était fendu d’un démenti cinglant dans la presse, alors que le plaignant ne cherchait qu’un règlement à l’amiable. Faute de n’avoir pas pu l’obtenir, il se rabat sur le tribunal. Brandissant l’argument selon lequel, ce plagiat lui aurait occasionné un grand préjudice, car le chanteur aurait brisé son rêve, réduit à néant ses espoirs de trouver un producteur, il lui réclamait 50 millions de FCfa. Un montant que le tribunal va revoir à la baisse, même s’il a, au final, donné raison à Boubou Wélé. Oumane Seck a donc été reconnu coupable de plagiat…

GFM