Oumar Diallo sur la hausse des prix des denrées : « Le prix du riz parfumé ne fait pas l’objet d’un prix fixé par l’Etat »
Quelques heures après la flambée de quelques denrées de première nécessité, le Service régional de commerce de Dakar a apporté des éclaircissements sur les ondes de la Radio Futurs médias (RFM) suite à une déclaration faite par Oumar Diallo, le Directeur du commerce. « Il y a deux sortes de prix. Il y a des prix qui sont homologués, c’est-à-dire ceux des denrées de première nécessité. Pour le reste, ce sont des prix à vente libre. Maintenant, il y a une catégorie de riz comme celui du parfumé qui n’est pas homologué », souligne-t-il avant de poursuivre « Le prix ne fait pas l’objet d’un prix fixé par l’Etat. Donc, cela est laissé à l’appréciation des coûts du marché.
Un surplus de 150 voire 200 francs Cfa sur le dollar
« Par rapport à ce riz, il y a une récente fluctuation qui est due à un élément extérieur. C’est-à-dire que c’est le dollar qui s’est réajusté par rapport à l’Euro. Aujourd’hui, le dollar va jusqu’à 610 voire 620 francs Cfa. Ce qui fait qu’il y a un surplus de 150 voire 200 francs Cfa qui s’est ajouté sur le coût du dollar », a tenté d’éclaircir Oumar Diallo.
« Ce qui fait qu’en termes de coût, ça s’est répercuté sur l’importation des denrées de première nécessité, notamment sur le riz parfumé importé qui encore une fois, ne fait pas l’objet d’une fixation de prix.
Aucune pratique de prix illicite
Le Directeur du commerce de Dakar a également relevé que le riz brisé ordinaire qu’on appelle traditionnellement le riz indien a été fixé au détail à « 260 francs Cfa le kilogramme ». Du coup, sur le marché actuellement, il n’y a aucune « pratique de prix illicite constatée » depuis pratiquement trois ans sur ce prix.
Selon lui, pour les autres produits homologués, il s’agit de l’huile qui est fixé à 850 francs Cfa. Il s’agit également de la farine qui a été homologuée, ainsi que du sucre cristallisé qui est fixé à 575 francs Cfa. « Donc pour le reste, ce sont des produits qui sont en vente libre », estime Oumar Diallo
GFM