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"Alors que nous avons demandé que l'information judiciaire soit étendue à des faits d'homicide involontaire par le Parquet de Paris, ceci n'est toujours pas effectif", écrit Annabelle Delory, soeur de Vincent, dans une lettre remise mercredi à François Hollande, à l'occasion de la cérémonie d'hommage annuelle aux victimes du terrorisme.
"De la même manière, alors que nous avons beaucoup d'espoir dans le nouveau gouvernement, la levée totale du secret défense dans cette affaire est refusée, ôtant ainsi toute chance d'une transparence complète sur ce qui s'est passé, et qui nous permettrait enfin d'accéder à la vérité, comme l'Etat nous l'avait promis", poursuit Annabelle Delory.
La famille Delory doit être reçue vendredi au Palais de justice de Paris par les juges antiterroristes.
"Ce que l'on va mettre en évidence, c'est que l'on n'a pas l'impression qu'il y ait tous les éléments pour répondre à nos questions aujourd'hui", a indiqué à l'AFP Annabelle Delory, qui réclame la vérité sur la mort de son frère.
"Il y a trois expertises qui évoquent trois causes contradictoires, donc on ne sait pas", a expliqué Annabelle Delory.
"A ce stade de l'enquête, nous sommes aujourd'hui convaincus que de nombreuses négligences et imprudences à plusieurs niveaux de cette intervention, baptisée +Archange Foudroyant+, ont été mises en évidence", rappelle dans sa lettre la jeune femme. "Plus de 20 mois après ce drame, national à l'époque, nous ne connaissons toujours ni les causes de sa mort, ni les raisons pour lesquelles lui n'a pas eu la chance que son pays négocie sa vie", regrette-t-elle encore auprès du président.
"La responsabilité de l'armée française étant de plus en plus envisageable dans la mort de mon frère, nous estimons que l'Etat se doit d'intervenir pour nous aider à accéder à la vérité", ajoute Annabelle Delory.
Catherine de Léocourt, mère du deuxième otage décédé Antoine de Léocourt, a également écrit au président de la République, regrettant elle aussi les limites de la saisine des juges antiterroristes, selon des extraits publiés par La Voix du Nord.
Vincent Delory et Antoine de Léocourt avaient été enlevés le 7 janvier 2011 à Niamey au Niger par des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et tués lors d'un assaut donné par des forces spéciales françaises le 8 janvier au Mali.
Source: AFP
"De la même manière, alors que nous avons beaucoup d'espoir dans le nouveau gouvernement, la levée totale du secret défense dans cette affaire est refusée, ôtant ainsi toute chance d'une transparence complète sur ce qui s'est passé, et qui nous permettrait enfin d'accéder à la vérité, comme l'Etat nous l'avait promis", poursuit Annabelle Delory.
La famille Delory doit être reçue vendredi au Palais de justice de Paris par les juges antiterroristes.
"Ce que l'on va mettre en évidence, c'est que l'on n'a pas l'impression qu'il y ait tous les éléments pour répondre à nos questions aujourd'hui", a indiqué à l'AFP Annabelle Delory, qui réclame la vérité sur la mort de son frère.
"Il y a trois expertises qui évoquent trois causes contradictoires, donc on ne sait pas", a expliqué Annabelle Delory.
"A ce stade de l'enquête, nous sommes aujourd'hui convaincus que de nombreuses négligences et imprudences à plusieurs niveaux de cette intervention, baptisée +Archange Foudroyant+, ont été mises en évidence", rappelle dans sa lettre la jeune femme. "Plus de 20 mois après ce drame, national à l'époque, nous ne connaissons toujours ni les causes de sa mort, ni les raisons pour lesquelles lui n'a pas eu la chance que son pays négocie sa vie", regrette-t-elle encore auprès du président.
"La responsabilité de l'armée française étant de plus en plus envisageable dans la mort de mon frère, nous estimons que l'Etat se doit d'intervenir pour nous aider à accéder à la vérité", ajoute Annabelle Delory.
Catherine de Léocourt, mère du deuxième otage décédé Antoine de Léocourt, a également écrit au président de la République, regrettant elle aussi les limites de la saisine des juges antiterroristes, selon des extraits publiés par La Voix du Nord.
Vincent Delory et Antoine de Léocourt avaient été enlevés le 7 janvier 2011 à Niamey au Niger par des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et tués lors d'un assaut donné par des forces spéciales françaises le 8 janvier au Mali.
Source: AFP