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Lors de la réunion de concertation du secteur privé et du ministère des Finances Amadou Bâ et ses services ont informé que le secteur privé sénégalais a une opportunité de plus de 2000 milliards Fcfa à saisir dans les investissements et la commande publique en 2017. Auparavant, le directeur général de la Planification et des Politiques économiques (Dgppe) Pierre Ndiaye a présenté les résultats économiques récents du Sénégal. Ce dernier souligne que c’est la première fois depuis près de 40 ans que notre pays a atteint un taux de croissance de 6% pendant deux années successives avec 6,5% en 2015 et 6,6% en 2016. Il exhorte le secteur privé à être dynamique pour permettre au pays d’atteindre l’objectif d‘une croissance de plus de 6% pendant 10 ans, ce qui élèverait le revenu par tête de 1000 dollars par an à 1500 dollars. Par rapport à la dette publique, Pierre Ndiaye révèle qu’en 2015 les services étaient à 57% du Pib.
DETTE SOUTENABLE AVEC UN SERVICE QUI VA BAISSER EN 2019
«On a une dette totalement soutenable. La politique de reprofilage de la dette nous a permis d’améliorer la notation du Sénégal», indique Pierre Ndiaye. Sur ce, le ministre des Finances Amadou Bâ confesse qu’à partir de 2019, le service de la dette va baisser, car si on s’endette bien et que l’on dépense bien on va vers la baisse du déficit budgétaire, mais aussi du service de la dette. Le Dgppe indique qu’après une croissance de 6,6% en 2016, il est prévu un taux de 6,8% en 2017, 7% en 2018 et 7,2 % en 2019. Abondant dans le même sens, le Directeur général des finances (Dgf) Moustapha Ba est revenu sur la situation budgétaire de 2016. Pour lui, les résultats montrent que le Sénégal a atteint son objectif avec un taux de 98% de recouvrement budgétaire en 2016 et le niveau des décaissements est satisfaisant. Il renseigne que 725 milliards de FCFA ont été investis en ressources internes et 397 milliards Fcfa en ressources externes.
Par rapport aux opportunités du privé, soutient le Directeur général des finances, il était prévu 1596 milliards Fcfa en 2016, mais on s’est retrouvé avec 2160 milliards saisis par le secteur privé. Dans ce cadre, il assure que le secteur privé peut saisir 2000 milliards de Fcfa d’opportunités d’affaires dans le budget en cours.
LA PATENTE SUPPRIMEE AU PROFIT DE LA CONTRIBUTION ECONOMIQUE LOCALE
Par rapport aux réformes sur la fiscalité, le Directeur du contentieux fiscal de Direction générale des Impôts et des Domaines (Dgid), Abdoulaye Badiane, est revenu sur la réforme de la patente. Pour lui, la patente qui était payée au niveau des collectivités locales n’encourageait pas l’investissement et était un impôt lourd. La patente causait aussi beaucoup de problèmes avec un contentieux de 10 milliards Fcfa. La réforme vise la simplicité car le calcul de cet impôt n’est plus basé sur l’investissement de l’entreprise mais sur ses revenus. C’est ainsi que la patente va être remplacée par la contribution économique locale.