-
Émeutes au Royaume-Uni: la communauté musulmane sous tension, les mosquées protégées
-
Israël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et NetanyahuIsraël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et NetanyahuIsraël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et Netanyahu
-
Les figures démocrates saluent la décision de Joe Biden, les républicains appellent à sa démission
-
Affaire 1xbet : Le verdict est tombé pour Samuel Eto’o
-
Manifestations au Kenya: le président Ruto annonce le retrait du projet de budget
Dans ce qui devrait être sa dernière interview télévisée comme président, M. Obama a confié dimanche à l'émission "60 minutes" de la chaîne américaine CBS qu'il avait improvisé la phrase. "Je ne regrette pas du tout d'avoir dit que si je voyais Bachar al-Assad utiliser des armes chimiques contre son peuple, cela changerait mon évaluation sur ce que nous étions prêts à faire ou pas en Syrie", a-t-il assuré. "J'aurais fait une plus grande erreur si j'avais dit "Eh, des armes chimiques. Ca ne change pas vraiment mes calculs"".
"Assad s'est bien débarrassé de ses armes chimiques" "Je pense qu'il était important pour moi en tant que président des Etats-Unis d'envoyer le message qu'il y a bien quelque chose de différent sur les armes chimiques", a ajouté M. Obama. "Et malgré la façon dont ça s'est fini (...) ce qui est vrai c'est qu'Assad s'est débarrassé de ses armes chimiques". 1500 morts dans une attaque chimique en 2013 En 2013, l'armée syrienne avait utilisé des armes chimiques lors d'une attaque contre des zones contrôlées par les rebelles près de Damas, tuant près de 1.500 civils dont plus de 400 enfants et provoquant une indignation planétaire.
D'autres attaques ont eu lieu depuis, commises par l'armée et le groupe djihadiste Etat islamique, selon l'ONU. La Russie en profite A l'époque, les Etats-Unis semblaient préparer une attaque aérienne contre le régime syrien, avant de renoncer à la dernière minute car Washington avait accepté un accord négocié par Moscou pour que Bachar al-Assad se débarrasse de ses armes chimiques. Nombre de critiques jugent que cette décision a encouragé la Russie à lancer ses propres opérations militaires en Syrie, qui ont remis le régime sur pied et tué de nombreux civils, et à intensifier son opposition à Washington.