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Parmi les 4.464 personnes expulsées de la fonction publique figurent notamment 2.585 employés du ministère de l’Education, 893 de la gendarmerie, 10 de la Cour de cassation, 10 autres du Haut conseil électoral et 88 de la chaîne de télévision publique TRT.
Parmi des fonctionnaires limogés se trouvent également 330 universitaires membres du Conseil de l’enseignement supérieur (YÖK), dont Ibrahim Kaboglu, l’un des spécialistes de droit constitutionnel les plus réputés du pays.
Ces mesures sont prises dans le cadre de l’état d’urgence instauré après la tentative de putsch du 15 juillet. Les autorités turques accusent Fethullah Gülen, un prédicateur exilé aux Etats-Unis, d’avoir ourdi le coup de force, ce que l’intéressé dément.
Depuis le coup d’Etat manqué, plus de 41.000 personnes ont été arrêtées en Turquie et plus de 100.000 limogées ou suspendues, notamment des professeurs, des policiers et des magistrats.
Des dizaines de médias et d’associations ont par ailleurs été fermés et de nombreux journalistes licenciés.
D’une ampleur inédite en Turquie, ces purges suscitent l’inquiétude des partenaires occidentaux d’Ankara et d’organisations de défense des droits de l’homme qui redoutent que l’état d’urgence ne serve de prétexte pour réprimer toute voix dissidente.
Cette inquiétude est d’autant plus forte que la Turquie se prépare à un référendum, sans doute en avril, sur une révision constitutionnelle renforçant considérablement les pouvoirs de M. Erdogan. L’opposition dénonce un contexte défavorable au débat démocratique, en plein état d’urgence.
Les autorités turques affirment pour leur part que ces mesures d’exception sont nécessaires pour éliminer les risques de sédition et faire face à la double menace « terroriste » du groupe Etat islamique (EI) et du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Le pays a été frappé depuis plus d’un an et demi par une vague sans précédent d’attentats qui ont notamment frappé Istanbul et Ankara et fait des centaines de tués.
Avec courrierinternational.com
Parmi des fonctionnaires limogés se trouvent également 330 universitaires membres du Conseil de l’enseignement supérieur (YÖK), dont Ibrahim Kaboglu, l’un des spécialistes de droit constitutionnel les plus réputés du pays.
Ces mesures sont prises dans le cadre de l’état d’urgence instauré après la tentative de putsch du 15 juillet. Les autorités turques accusent Fethullah Gülen, un prédicateur exilé aux Etats-Unis, d’avoir ourdi le coup de force, ce que l’intéressé dément.
Depuis le coup d’Etat manqué, plus de 41.000 personnes ont été arrêtées en Turquie et plus de 100.000 limogées ou suspendues, notamment des professeurs, des policiers et des magistrats.
Des dizaines de médias et d’associations ont par ailleurs été fermés et de nombreux journalistes licenciés.
D’une ampleur inédite en Turquie, ces purges suscitent l’inquiétude des partenaires occidentaux d’Ankara et d’organisations de défense des droits de l’homme qui redoutent que l’état d’urgence ne serve de prétexte pour réprimer toute voix dissidente.
Cette inquiétude est d’autant plus forte que la Turquie se prépare à un référendum, sans doute en avril, sur une révision constitutionnelle renforçant considérablement les pouvoirs de M. Erdogan. L’opposition dénonce un contexte défavorable au débat démocratique, en plein état d’urgence.
Les autorités turques affirment pour leur part que ces mesures d’exception sont nécessaires pour éliminer les risques de sédition et faire face à la double menace « terroriste » du groupe Etat islamique (EI) et du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
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Avec courrierinternational.com