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Il n'aura fallu que quelques jours de répit au Ministre de l'Intérieur après le limogeage du désormais ex Directeur Général de la Police Nationale pour faire face à une sourde contestation. Et celle-ci viendrait des ex Officiers de Paix supérieurs versés pour la plupart dans le corps des Commissaires de police après l'adoption du nouveau statut de la police.
Selon un officier récemment admis à la retraite, "on nous a mis dans le corps des commissaires juste pour garnir la galerie, mais on ne nous donnera jamais les mêmes responsabilités". Et de s'offusquer du fait que l'actuel ministre de l'Intérieur ne fait rien pour arranger les choses, sinon diviser le corps pour asseoir son autorité, selon notre nouveau retraité.
Approché par nos soins, un Commissaire de police (ex officier de paix) en service au GMI nous confirme l'incrimination, sous le sceau de la confidence : " A ce jour, si on suit la logique nous faisons partie des policiers les plus gradés et pourtant on nous confine juste à nos postes et, on nomme des moins gradés que nous à des postes de direction juste parce qu'ils ont des affinités avec le Ministre ou le Directeur Général." Et notre homme d'ajouter, "pourtant il est fait mention dans les nouveaux statuts que les Commissaires, les ex officiers et Inspecteurs de Police doivent, comme nous anciens officiers de paix supérieurs, officiers de paix, sous officiers de paix, être affectés au GMI et vice versa pour ce qui est de nous au niveau des services de police", avant de clôturer par ceci : "il est hors de question que nous continuons à servir de faire valoir, car c'est une loi qui a été votée et qui nous donne ces nouvelles prérogatives..."
Les nouveaux statuts de la police ont fait couler beaucoup d'encre car nombreux étaient les membres des forces de police qui avaient perdu beaucoup d'avantages. Et les plus critiques avançaient même que ce statut était taillé juste pour les commissaires de police qui avaient tiré tous les intérêts pour eux, laissant le menu fretin aux autres corps de la police.
Un doyen de la police retrouvé à un carrefour où il réglemente la circulation nous a donné son avis par rapport à cette grogne interne des ex officiers de paix : "Pour moi, dira-t-il, Dieu est vraiment juste, car tous ceux qui avaient mis en branle ces statuts sont en train de finir leur carrière d'une manière inélégante, et pourtant ils pouvaient essayer de nous mettre dans de bonnes conditions, nous qui sommes sur le terrain", et de poursuivre, "on pensait que l'actuel ministre ferait mieux que les deux anciens Généraux qui ont occupé le fauteuil de Ministre de l'interieur avant lui, ou qu'il ferait à tout le moins autant qu'eux. Son début de magistère ne sent pas bon pour la police."
En attendant, la Présidence essaie de trouver une solution à ce enième problème en ces temps où l'on a besoin de tout le monde pour faire front aux dangers comme l'intégrisme religieux à nos frontieres et la securité des biens et des personnes.
dakaractu
Selon un officier récemment admis à la retraite, "on nous a mis dans le corps des commissaires juste pour garnir la galerie, mais on ne nous donnera jamais les mêmes responsabilités". Et de s'offusquer du fait que l'actuel ministre de l'Intérieur ne fait rien pour arranger les choses, sinon diviser le corps pour asseoir son autorité, selon notre nouveau retraité.
Approché par nos soins, un Commissaire de police (ex officier de paix) en service au GMI nous confirme l'incrimination, sous le sceau de la confidence : " A ce jour, si on suit la logique nous faisons partie des policiers les plus gradés et pourtant on nous confine juste à nos postes et, on nomme des moins gradés que nous à des postes de direction juste parce qu'ils ont des affinités avec le Ministre ou le Directeur Général." Et notre homme d'ajouter, "pourtant il est fait mention dans les nouveaux statuts que les Commissaires, les ex officiers et Inspecteurs de Police doivent, comme nous anciens officiers de paix supérieurs, officiers de paix, sous officiers de paix, être affectés au GMI et vice versa pour ce qui est de nous au niveau des services de police", avant de clôturer par ceci : "il est hors de question que nous continuons à servir de faire valoir, car c'est une loi qui a été votée et qui nous donne ces nouvelles prérogatives..."
Les nouveaux statuts de la police ont fait couler beaucoup d'encre car nombreux étaient les membres des forces de police qui avaient perdu beaucoup d'avantages. Et les plus critiques avançaient même que ce statut était taillé juste pour les commissaires de police qui avaient tiré tous les intérêts pour eux, laissant le menu fretin aux autres corps de la police.
Un doyen de la police retrouvé à un carrefour où il réglemente la circulation nous a donné son avis par rapport à cette grogne interne des ex officiers de paix : "Pour moi, dira-t-il, Dieu est vraiment juste, car tous ceux qui avaient mis en branle ces statuts sont en train de finir leur carrière d'une manière inélégante, et pourtant ils pouvaient essayer de nous mettre dans de bonnes conditions, nous qui sommes sur le terrain", et de poursuivre, "on pensait que l'actuel ministre ferait mieux que les deux anciens Généraux qui ont occupé le fauteuil de Ministre de l'interieur avant lui, ou qu'il ferait à tout le moins autant qu'eux. Son début de magistère ne sent pas bon pour la police."
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