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Aucun calendrier n’a été communiqué concernant le retour prévu du président, qui devait avoir lieu dimanche après un congé de dix jours, et aucun détail donné sur les examens qu’il a subi. Un manque de précisions qui devrait alimenter les rumeurs, persistantes depuis son entrée en fonctions en mai 2015, sur son aptitude physique à exercer sa charge.
La présidence nigériane avait initialement annoncé que Buhari associerait ses vacances dans la capitale britannique avec des examens médicaux de routine, mais a été contrainte de répondre aux allégations selon lesquelles il était gravement malade voire décédé.
Une question délicate
Le président nigérian s’était déjà rendu à Londres en juin 2016 pour faire soigner ce que la présidence avait décrit comme une infection persistante de l’oreille interne, l’obligeant à annuler plusieurs engagements.
La santé du président est une question délicate au Nigeria. L’ancien chef de l’État Umaru Yar’Adua est décédé en 2010 de problèmes rénaux de longue date, qui n’avaient pas été rendus publics.
Sa maladie et son traitement dans un hôpital à l’étranger avaient déclenché des mois d’incertitude politique. Son vice-président Goodluck Jonathan avait succédé à Yar’Adua à la suite de son décès.
Un exemple de « tourisme médical »
Avant lui, le cas du dirigeant militaire Sani Abacha, mort officiellement d’une crise cardiaque en 1998, avait fait couler beaucoup d’encre, des rumeurs courant sur des circonstances peu avouables…
Le voyage de Buhari a également suscité la colère de nombre de ses concitoyens, le président s’étant engagé à mettre fin au « tourisme médical » qu’affectionnent les riches Nigérians en raison de la mauvaise qualité du système de santé dans le pays.