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La dégringolade de l’économie nigériane, très tributaire des exportations de pétrole, se poursuit. Selon les chiffres publiés lundi matin par le Bureau national des statistiques (NBS), la croissance du PIB a ralenti de 2,24% par rapport à la même période l’an dernier, à 17 800 milliards de nairas (52,6 milliards d’euros). Ce qui marque un ralentissement encore plus important que le deuxième trimestre, celui-ci s’étant clos sur une baisse de 2,06 %.
Déjà divisée de plus de moitié entre 2014 et 2015 − la croissance nigériane était alors passée de 6,22 à 2,79% − le géant économique ouest-africain ne pourra que difficilement tenir le cap d’une croissance nulle ; celle que prévoyait encore en mai 2016 la banque d’investissement Renaissance Capital en mai.
Et pour cause, la part du pétrole dans l’économie se réduit encore. Ce secteur qui ne pesait plus que 10% du PIB selon Renaissance Capital en mai 2016 (contre 15% en 2011), n’en représente désormais plus que 8,19%.
Chute des cours du baril de pétrole
C’est la conséquence de la chute des cours internationaux du baril de pétrole depuis mi-2014 et d’une production en baisse, à 1,63 million de barils par jour contre 2,17 millions de barils un an plus tôt. Le secteur pétrolier se contracte ainsi de 22% au troisième trimestre.
L’accord trouvé à Alger par l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) qui limite la production à un niveau compris entre 32,5 et 33 millions de barils par jour, contre 33,24 millions en août 2016, n’a pour l’heure aucune incidence. Seule note d’optimisme du côté des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (NBS), une stabilisation des secteurs économiques hors pétrole à 0,03%, alors que l’agriculture, les services ou encore l’industrie avaient globalement reculé, eux aussi, sur les six premiers mois de l’année.
Déjà divisée de plus de moitié entre 2014 et 2015 − la croissance nigériane était alors passée de 6,22 à 2,79% − le géant économique ouest-africain ne pourra que difficilement tenir le cap d’une croissance nulle ; celle que prévoyait encore en mai 2016 la banque d’investissement Renaissance Capital en mai.
Et pour cause, la part du pétrole dans l’économie se réduit encore. Ce secteur qui ne pesait plus que 10% du PIB selon Renaissance Capital en mai 2016 (contre 15% en 2011), n’en représente désormais plus que 8,19%.
Chute des cours du baril de pétrole
C’est la conséquence de la chute des cours internationaux du baril de pétrole depuis mi-2014 et d’une production en baisse, à 1,63 million de barils par jour contre 2,17 millions de barils un an plus tôt. Le secteur pétrolier se contracte ainsi de 22% au troisième trimestre.
L’accord trouvé à Alger par l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) qui limite la production à un niveau compris entre 32,5 et 33 millions de barils par jour, contre 33,24 millions en août 2016, n’a pour l’heure aucune incidence. Seule note d’optimisme du côté des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (NBS), une stabilisation des secteurs économiques hors pétrole à 0,03%, alors que l’agriculture, les services ou encore l’industrie avaient globalement reculé, eux aussi, sur les six premiers mois de l’année.