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Mardi, c'est donc le camp de déplacés de Dikwa, qui abrite plus de 50 000 personnes ayant fui le groupe Boko haram et les opérations militaires visant la rébellion dans la zone, qui a été ciblé. D'après le chef des services d'urgence de l'Etat de Borno, trois femmes déguisées en réfugiées sont arrivées dans le camp armées de leur ceinture d'explosifs.
Deux d'entre elles ont enclenché leur charge, la troisième ne l'a pas fait. Quand elle a su que ses proches se trouvaient dans le camp, elle s'est rendue aux autorités.
Mais l'action des deux autres kamikazes a donc entraîné la mort sur le coup d'au moins 35 personnes. Beaucoup de blessés, 78 au total, ont été transportés dans des hôpitaux de Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno plus à l'Ouest. Dans les heures qui ont suivi, le bilan des morts a grimpé à 58, selon les secours.
Le mode opératoire correspond à celui de Boko Haram. La secte islamiste bousculée la force d'intervention conjointe multinationale a accéléré le recours aux violences contre les civils. Villages, camps de déplacés ne sont pas épargnés. Et ce n'est pas fini. Si l'on en croit la kamikaze qui s'est rendue aux autorités, de nouvelles attaques sont à craindre en représailles aux actions militaires visant la rébellion islamiste.
Le vice-président du Nigéria a regretté qu'une fois encore, les terroristes aient choisi de s'en prendre à des personnes qui fuyaient déjà la destruction de leurs maisons. En promettant que les coupables seront pourchassés, il a appelé à renforcer les mesures de sécurité autour des camps de déplacés pour éviter que ce genre d'actions ne se reproduisent.