Autres articles
-
Technologie : WhatsApp cessera de fonctionner sur des millions de téléphones à partir du 1er février.
-
Le Sénégal occupe la 7ème place de la liberté de la presse en Afrique
-
Résultats de la presidentielle: les journalistes avaient raison
-
Journalistes-politiciens passés à la loupe par des spécialistes : Réquisitoire !
-
Musique-Télévisions: La télévision du Groupe de presse de Coumba Gawlo très bientôt opérationnelle, annonce l'artiste
En effet, le chef de l’Etat et ses collaborateurs ne veulent pas entendre parler d’une amnistie fiscale - qui ferait des journalistes et de la presse, un secteur spécifique -. « Il ne faut pas surtout pas me parler d’amnistie fiscale, votre secteur est comme celui de tout le monde, dit le Président, un peu railleur. Il sera suivi dans son raisonnement par le Premier ministre qui estime que «l’entreprise de presse est une entreprise comme toutes les autres. Donc, ce qu’il faut, c’est voir celles qui sont viables et celles qui ne le seront jamais. Mais il ne sert à rien de faire des remises fiscales gracieuses à des entreprises qui vont ensuite reconstituer les mêmes dettes ». Au final, après un tour de table pour faire la situation de leurs rencontres précédentes avec les services fiscaux et le ministre du Budget pour voir comment aider les journalistes à remplir leurs charges fiscales comme tous les citoyens, le Président Macky Sall a épongé la dette fiscale des entreprises de presse qui s’élève à 7 milliards 500 de Francs Cfa, dont les 4, 5 sont détenus par la Rts, plus de 800 millions par le Soleil et plus de 1 milliard par le reste de la presse privée.
Par cet acte, Macky Sall renouvelle les décisions de son prédécesseur, Me Wade qui a aussi eu à éponger l’ardoise fiscale de la presse confrontée à des problèmes conjoncturels et structurels. D’ailleurs, ajoutera le président Sall, « il paraît qu’on m’a accusé d’être le recouvrement forcé des impôts impayés par la presse. Ce n’est pas mon rôle… En ce moment, je pensais à la sécurité, au développement du Sénégal pour en faire un pays émergent».
Selon le Président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cdeps), Madiambal Diagne et ses pairs invités à un « Ndogou », ils ont pu discuter des problèmes qui ralentissent la croissance de la presse sénégalaise. Ils ont eu de la part du Président Sall un accord de principe pour qu’une «nouvelle législation fiscale adaptée aux entreprises de presse soit adoptée».
Ce n’est pas la seule datte offerte aux patrons de presse : La cherté de la redevance audiovisuelle a été aussi soulevée et solutionnée. «Pour émettre dans une région, les télévisions doivent payer 20 millions par an ce qui fait que pour couvrir l’ensemble des 14 régions une chaîne de télévision doit débourser 280 millions l’année et les télévisions n’ont pas les moyens», a-t-il expliqué. Après l’exposé de cette situation, «le président de la République a donné son accord de principe pour qu’il y ait une réduction d’au moins 75% sur cette redevance audiovisuelle».
Ce n’est pas tout. Le chef de l’Etat a également, suite à une sollicitation appuyée du Directeur général de l’APS, Thierno Birahim Fall, donné des instructions fermes pour que des bureaux fonctionnels soient trouvés aux journalistes de cette agence de presse nationale qui étaient dans un bâtiment menaçant ruine. « Sortez de ce bâtiment le plus tôt possible ».
D’autres questions relatives à la publicité et au nouveau code de la presse ont été évoquées.
Sur la même lancée, le Chef de l’Etat a demandé à ce que les patrons de presse lui fassent des propositions sur l’occupation de la maison de presse déjà prête. Ainsi, il a remercié son prédécesseur, Me Wade, pour ce beau projet.
Enfin, Macky Sall a promis de nouveaux mécanismes de financement de l’audiovisuel public. «Il nous a promis un mécanisme de financement de l’audiovisuel public afin que celui-ci ait les moyens de fonctionner normalement. En lui donnant son financement, ça laissera de la place aux médias privés pour qu’ils puissent bénéficier des publicités», a fait savoir M. Diagne.
De même «il a été retenu de revoir l’organisation de la publicité et aussi de contrôler les tirages et les diffusions».
Dans le souci de mettre en œuvre un environnement propice aux entreprises de presse, M. Diagne informe que des instructions ont été données pour que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour que «l’Etat et ses démembrements payent les sommes qu’ils doivent aux entreprises de presse». «Le Président Sall s’est engagé à faire voter le projet de Code de la presse, et à affecter des locaux à l’Agence de presse sénégalaise», a-t-il ajouté.
Un « Ndogou » copieux au palais de la République a été servi aux patrons de presse devant le Chef de l’Etat, son Premier ministre, les ministres Abdoulaye Daouda Diallo, Abdoul Latif Coulibaly, Seydou Guèye, Maxim Jean Ndiaye, le Directeur général des impôts et domaines et ses principaux collaborateurs comme Souleymane Jules Diop, Abdou Abel Thiam...
Ferloo
Par cet acte, Macky Sall renouvelle les décisions de son prédécesseur, Me Wade qui a aussi eu à éponger l’ardoise fiscale de la presse confrontée à des problèmes conjoncturels et structurels. D’ailleurs, ajoutera le président Sall, « il paraît qu’on m’a accusé d’être le recouvrement forcé des impôts impayés par la presse. Ce n’est pas mon rôle… En ce moment, je pensais à la sécurité, au développement du Sénégal pour en faire un pays émergent».
Selon le Président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cdeps), Madiambal Diagne et ses pairs invités à un « Ndogou », ils ont pu discuter des problèmes qui ralentissent la croissance de la presse sénégalaise. Ils ont eu de la part du Président Sall un accord de principe pour qu’une «nouvelle législation fiscale adaptée aux entreprises de presse soit adoptée».
Ce n’est pas la seule datte offerte aux patrons de presse : La cherté de la redevance audiovisuelle a été aussi soulevée et solutionnée. «Pour émettre dans une région, les télévisions doivent payer 20 millions par an ce qui fait que pour couvrir l’ensemble des 14 régions une chaîne de télévision doit débourser 280 millions l’année et les télévisions n’ont pas les moyens», a-t-il expliqué. Après l’exposé de cette situation, «le président de la République a donné son accord de principe pour qu’il y ait une réduction d’au moins 75% sur cette redevance audiovisuelle».
Ce n’est pas tout. Le chef de l’Etat a également, suite à une sollicitation appuyée du Directeur général de l’APS, Thierno Birahim Fall, donné des instructions fermes pour que des bureaux fonctionnels soient trouvés aux journalistes de cette agence de presse nationale qui étaient dans un bâtiment menaçant ruine. « Sortez de ce bâtiment le plus tôt possible ».
D’autres questions relatives à la publicité et au nouveau code de la presse ont été évoquées.
Sur la même lancée, le Chef de l’Etat a demandé à ce que les patrons de presse lui fassent des propositions sur l’occupation de la maison de presse déjà prête. Ainsi, il a remercié son prédécesseur, Me Wade, pour ce beau projet.
Enfin, Macky Sall a promis de nouveaux mécanismes de financement de l’audiovisuel public. «Il nous a promis un mécanisme de financement de l’audiovisuel public afin que celui-ci ait les moyens de fonctionner normalement. En lui donnant son financement, ça laissera de la place aux médias privés pour qu’ils puissent bénéficier des publicités», a fait savoir M. Diagne.
De même «il a été retenu de revoir l’organisation de la publicité et aussi de contrôler les tirages et les diffusions».
Dans le souci de mettre en œuvre un environnement propice aux entreprises de presse, M. Diagne informe que des instructions ont été données pour que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour que «l’Etat et ses démembrements payent les sommes qu’ils doivent aux entreprises de presse». «Le Président Sall s’est engagé à faire voter le projet de Code de la presse, et à affecter des locaux à l’Agence de presse sénégalaise», a-t-il ajouté.
Un « Ndogou » copieux au palais de la République a été servi aux patrons de presse devant le Chef de l’Etat, son Premier ministre, les ministres Abdoulaye Daouda Diallo, Abdoul Latif Coulibaly, Seydou Guèye, Maxim Jean Ndiaye, le Directeur général des impôts et domaines et ses principaux collaborateurs comme Souleymane Jules Diop, Abdou Abel Thiam...
Ferloo