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L’annonce, de portée historique, met fin à une politique souvent décriée pour ses abus –avortements forcés notamment. Elle était attendue après de nombreux appels en ce sens d’experts chinois d’agences officielles ou d’instituts de recherche. La décision a été prise lors du 5e plénum du comité central du PCC, qui s’est conclu jeudi, après quatre jours de travaux consacrés à l’adoption du 13eplan quinquennal (2016-2020).
Un premier assouplissement avait été consenti en novembre 2013, un an après l’ascension de Xi Jinping à la tête de l’Etat-parti. Il permettait aux Chinois d’avoir deux enfants si l’un des deux parents était lui-même enfant unique.
Impératif économique
Parfois présentée comme un cadeau du pouvoir politique relâchant son contrôle sur la vie privée des citoyens, la fin de l’enfant unique est en réalité un impératif économique et social pour la République populaire. Ces évolutions sont destinées à corriger l’inquiétant déséquilibre hommes-femmes (116/100 au sein d’une même génération) du pays et à enrayer le vieillissement de la population.
L’indice de fécondité y est aujourd’hui à 1,7 enfant par femme, en deçà du seuil de renouvellement des générations et bien plus bas que d’autres puissances émergentes, à commencer par l’Inde concurrente, actuellement à 2,5 enfants par femme en âge de procréer, chiffre qui représente également la moyenne mondiale.
Faible demande
Les résultats de l’ouverture de 2013 demeurent mitigés. Selon les autorités, la Chine a enregistré 16,8 millions de naissances en 2014, soit 470 000 de plus que l’année précédente. La ruée au bureau des naissances n’a pour l’heure pas eu lieu. Sur les onze millions qui pourraient potentiellement remplir les critères, seuls 40 % disent en fait envisager un second enfant. Beaucoup de couples chinois, pour des raisons financières, ne souhaitent avoir qu’un enfant.
Tous les Chinois ne sont cependant pas concernés. La quasi-totalité des 55 minorités ethniques du pays ne sont pas soumises à la politique de limitation des naissances, et les Chinois de la campagne pouvaient déjà avoir deux enfants si le premier était une fille
LEMONDE.FR